Discours du Président de la République d`Azerbaïdjan Heydar Aliyev à la rencontre avec les coprésidents du groupe de Minsk de l`OSCE - Le 4 novembre 2001


Chers invités!

Mesdames et Messieurs!

Je suis très content de votre visite régulière en Azerbaïdjan, de notre rencontre d`aujourd`hui. Je veux espérer que notre rencontre après une pause prolongée pourrait évidemment nous faire avancer dans une certaine mesure.

Et vous et nous avons un seul but: règlement pacifique du conflit arménien-azerbaïdjanais du Haut Karabakh. Hier, j`ai réfléchi à ce que le conflit arménien-azerbaïdjanais du Haut Karabakh dure 13 ans déjà. L`âge du groupe de Minsk de l`OSCE - 9 ans. Faites attention à ce que plusieurs années ont déjà passé, mais le problème n`est pas encore résolu. Si nous allons faire traîner cette question, alors le groupe de Minsk deviendra un grand garçon et il faudra le marier. Peut être une jeune fille prête à se marier. C`est pourquoi nous avons à réfléchir au sujet jusqu`à quel point ces délais vont croître.

Nous attendons de vous beaucoup de choses. Je pense que, vous également attendaient de nous certains résultats. Je considère que vous et nous, et nous avons mainte fois parlé de cela, devons faire des efforts pour résoudre enfin ce problème. Ces derniers temps, en particulier après les attentats terroristes atroces de 11 septembre aux Etats Unis d`Amérique ont eu lieu des changements dans lemonde. Dans son ensemble les dernières années le changement de l`ambiance dans le monde est causé par le terrorisme international. Et le terrorisme international est lié étroitement au séparatisme agressif. Le monde doit se défaire de ces phénomènes monstrueux. Sinon notre avenir se heurtera à de grandes difficultés. Dans ce sens notre région, c`est à dire la région du Caucase Sud se trouve réellement dans une situation très difficile. Si entre deux républiques du Caucase Sud 13 ans déjà dure le conflit et une organisation internationale aussi prestigieuse que l`OSCE créa un groupe de Minsk qui au cours de 9 ans ne peut rien faire et nous, c`est à dire les parties en conflit ne pouvons pas arriver à un accord, cela, naturellement ne peut ne pas susciter une inquiétude. C`est justement pour cette raison nous attendons toujours avec grande impatience et grands espoirs la rencontre avec vous c`est à dire avec les coprésidents du groupe de Minsk - représentants de Russie, Etats Unis d`Amérique, France. Il est bien de nous avancer ne serait-ce qu`un peu dans la résolution de ce problème lors de votre visite actuelle. Je vous remercie de venir en Azerbaïdjan tous ensemble et je suis prêt à vous écouter.

Philippe de Surmen: Monsieur le Président, c`est un grand honneur pour nous d`être reçu par vous. Nous vous remercions en particulier de nous recevoir dimanche. 

Heydar Aliyev: Nous n`avons pas de dimanche. Pour le peuple, la nation vivant dans les conditions du tel conflit il n`y a pas de dimanche.

Philippe de Surmen: je sais que ce jour pour vous n`est pas un jour de repos. Mais pour vos employés et les journalistes ce jour est de repos. Aujourd`hui, eux aussi sont appelés à travailler.

Puisque ici sont présents les représentants de la presse je veux répéter une fois de plus que votre confiance en nous est un grand honneur pour nous. Vous avez noté que le groupe de Minsk fonctionne 9 ans déjà. Nous savons que suite à ce conflit souffrent l`opinion publique, les gens, en particulier les réfugiés. Je veux vous déclarer que nous sommes pleins de résolution dans cette question. Les négociations furent suspendues pour un certain temps après les rencontres à Paris et à Key West sur la demande de deux parties. Les résultats de la rencontre ont permis d`aller en avant. Actuellement, nous continuons notre travail sur cette base. Et la pause ne veut pas dire que le groupe de Minsk ne faisait rien.

En juillet de l`année en cours, nous avons eu avec vous une rencontre très utile. Après cette rencontre, nous nous sommes réunis de nouveau à Lisbonne pour préparer des propositions concrètes. Dans ce travail nous sommes soutenus par les chefs de nos états également. Nous sentons le soutien de tous les pays membres de l`OSCE. Je dois aussi noter le soutien de l`Union européenne. J`espère que nous ne vous décevions pas. En même temps, il faut tenir compte que nous faisons des efforts pour rapprocher les positions de deux parties. Notre but est de donner la possibilité à deux chefs d`Etats de prendre une décision pas très facile.

Monsieur le Président, comme vous avez noté le temps passe et la décision qui sera trouvé dans le cadre des négociations se transforme peu à peu en un problème encore plus important et plus urgent. Si nous reportions cette affaire cela ne la facilitera pas.

Comme vous avez noté les attentats terroristes monstrueux de 11 septembre ont apporté beaucoup de changements dans le monde. Nous sommes absolument d`accord que l`ambiance internationale est loin d`être celle qu`elle fut auparavant. On peut même dire qu`elle est tout à fait autre. Un nouveau contexte est apparu.

Je voudrais que les attentats terroristes monstrueux nous permettent de renforcer encore plus notre coopération et solidarité, de mener la lutte contre ce mal appelé terrorisme. En même temps, il faut que cela nous permette de régler le conflit encore plus vite. Il est vrai qu`un optimisme se fait sentir dans tout cela. Mais il me semble que nous avons beaucoup de raisons pour être digne de votre confiance.

Comme vous avez noté, il faut regarder l`avenir. Nous sommes arrivés ici justement pour vous rencontrer. Il me semble qu`un peu plus tard nous ayons la possibilité de faire développer ces idées. Aujourd`hui, notre but principal est de créer l`ambiance de la paix. Dans ce sens notre rencontre actuel avec les représentants de trois communautés religieuses de l`Azerbaïdjan a fait naître l`espoir en nous. Sans doute nous appuyons toutes les idées énoncées par eux.

Je n`ai pas l`intention de parler tout seul. Je veux passer la parole à mes collègues. Nous travaillons avec eux dans une ambiance de coopération étroite. Notre but est de mettre en place l`instruction transmise par nos chefs d`Etats. Cette instruction prescrit l`activité suffisamment efficace. Nous espérons que cette région se transforme en région de la paix et contribue à la stabilité à travers le monde.

Merci beaucoup, Monsieur le Président.

Heydar Aliyev: Je vous remercie.

Rudolf Perina: (coprésident de la part des USA dans le groupe de Minsk de l`OSCE): Monsieur le Président, permettez moi de vous remercier encore une fois pour la possibilité offerte de vous rencontrer aujourd`hui. Il semble que ce n`est qu`une semaine qui s`écoula du moment de notre première rencontre et de l`entretien très utile au sujet de ce conflit.

Heydar Aliyev: et très prolongé. 

Rudolf Perina:Cependant, dans le cadre du groupe de Minsk nous avons eu des consultations à Lisbonne. J`ai été à Washington également et j`y ai eu des discussions et j`ai transmis le contenu et les résultats de nos entretiens avec vous. Aujourd`hui nous sommes venus avec un nombre d`idées qui après une discussion au complet nous allons discuter avec vous. Ces idées vont contribuer au succès du règlement.

Je pense que nous tous, monsieur le Président sommes d`accord avec votre avis que ce conflit dure trop longtemps et le temps est venu de le résoudre.

Effectivement dans notre capitale Washington, je pense dans les capitales des pays -coprésidents il y a une idée tout à fait nette sur la nécessité et l`urgence de la résolution de ce conflit. Nous estimons que si on laisse la solution de ce conflit pour l`avenir alors elle sera plus compliquée et difficile. Nous estimons également qu`il n`existe pas de solution militaire de ce conflit. En cas de solution militaire les gens qui ont déjà souffert très fort, seront soumis à des souffrances encore plus fortes et durables.

Les évènements tragiques de 11 septembre ont créé un nouveau contexte et en même temps ont créé de nouvelles possibilités pour régler le conflit.

Ainsi, Monsieur le Président, nous y sommes venus avec les sentiments fermes de la nécessité urgente, de la résolution de travailler ferme avec vous et avec toutes les autres parties impliquées dans le conflit, afin de résoudre d`une façon équitable le conflit. Je vous remercie encore une fois pour la possibilité offerte de vous rencontrer.

Heydar Aliyev: Je vous remercie.

Viatcheslav Troubnikov(premier vice-ministre des affaires étrangères de la Russie): Cher Heydar Aliyevitch, je me joins aux remerciements exprimés par mes collègues pour la possibilité de vous rencontrer.

Cette année nous venons dans la région pour la troisième fois. D`une part cela prouve que nous nous rendons compte de la responsabilité accrue de l`affaire dont nous sommes chargée, d`autre part nous sentons que le temps s`écoule vite et évidemment un moment crucial arrive quand nous devons résoudre ce problème. Et l`essentiel c`est d`atteindre un point quand la situation "ni paix, ni guerre" prendra fin. Je partage entièrement l`avis de mon collègue américain qu`il n`existe et ne doit exister la solution militaire de ce problème.

Dans le monde est créée une nouvelle situation, sont apparus de nouveaux sentiments de responsabilité, de nouveaux sentiments de coopération qui naissent en rapport avec la participation commune à la lutte antiterroriste. Ils créent de nouvelles possibilités et je voudrais que notre arrivée ici, la rencontre avec vous deviennent un pas très sérieux vers l`avenir.

Vous avez tout à fait raison en disant que l`âge du groupe de Minsk je ne dirais pas qu`il est avancé, mais il est adulte

Heydar Aliyev: Bientôt on atteint la majorité.

Viatcheslav Troubnikov: C`est pourquoi on voudrait arriver à la majorité avec le sentiment que nous sommes vraiment mûrs pour prendre des décisions responsables, sérieuses et ce qui est important les bonnes décisions qui seront avantageuses à tous les gens qui souffrent aujourd`hui à la suite de ce conflit. Je voudrais dire que le matin nous avons visité les chefs de trois confessions principales, de trois religions. Moi, exprimant ma reconnaissance j`ai dit que les hommes politiques peuvent se faire une idée comment les chefs de trois confessions arrivent à trouver une langue commune et comment ils se comprennent bien. On ne peut que l`envier. C`est un très bon exemple pour nous et je pense un bon exemple pour les Présidents de deux pays.

C`est pourquoi regardons les gens qui communiquent chaque jour avec les gens simples, la population du pays avec ceux qui sont privés du logement qui sont réfugiés. Aujourd`hui, le grand rabbin a très bien dit qu`examiner la situation des réfugiés on ne peut qu`avec un calmant et c`est vrai.

Je suis fier qu`aujourd`hui sur le territoire de la Russie vivent près de 2 millions d`Azerbaïdjanais. Pour moi c`est l`affaire d`honneur et de fierté que notre peuple les reçoit à cœur ouvert. Mais nous voudrions qu`à part le soutien matériel que ces gens envoient ici ils auraient la possibilité de revenir là où ils sont nés et ont vécu. C`est là que nous voyons notre tâche principale aujourd`hui. Et je pense que notre rencontre avec vous permet de faire un pas important en avant. Merci beaucoup.

Heydar Aliyev: merci Viatcheslav Ivanovitch. Je suis tout à fait de votre avis que le groupe de Minsk est déjà mûr que le moment de la maturité est venu. Et si à cette période de la maturité vous n`arrivait à rien faire, - nous sommes mûrs depuis longtemps et vous êtes mûr vous aussi, alors bien sûr il n`y a pas aucune raison pour l`optimisme.

Je remercie vous tous, chers amis. Je suis d`accord avec tout ce que vous avez dit. L`essentiel est de régler le conflit par la voie pacifique. Moi, en tant que Président de l`Azerbaïdjan, j`étais et je suis de cet avis. Naturellement, il faut trouver une telle solution qui comme vous le toujours dites respecte les intérêts de deux parties dans la mesure égale. Je suis d`accord avec vous. Mais dans ce cas les intérêts des parties sont disproportionnés. Parce que l`Arménie occupa le territoire de l`Azerbaïdjan, million de réfugiés vivent dans les conditions difficiles, l`intégrité territoriale de l`Azerbaïdjan est violée, l`Arménie prétend à une partie du territoire de l`Azerbaïdjan ou bien par l`annexion à l`Arménie ou en lui présentant le statut d`indépendance.

Et nous, qu`est-ce que nous demandons? Nous n`avons rien occupé en Arménie, naturellement il n`a pas de réfugiés des territoires occupés en Arménie. C`est pourquoi nous considérons que ce conflit n`est pas de notre faute parce nous avons vécu ensemble en paix. Moi par exemple, vieux habitant de l`Azerbaïdjan et non seulement une personne qui a vécu plusieurs années en Azerbaïdjan mais j`ai été le dirigeant de la République d`Azerbaïdjan, je sais bien que nous vivions comme des amis - l`Arménie avec l`Azerbaïdjan. il n`y avait aucun problème au Haut Karabakh. C`était une partie de l`Azerbaïdjan où les Azerbaïdjanais et les Arméniens vivaient en amies, rendaient les visites les uns aux autres. Ils se voyaient non seulement en raison de voisinage, non. La même chose on pouvait observer à Bakou, dans d`autres villes. Au Haut Karabakh 30% de la population étaient des Azerbaïdjanais et il n`y avait pas de problèmes. Et nous en Azerbaïdjan je parle du début de ce conflit, nous ne nous sommes pas fixé le but de créer le conflit. Nous vivions de cette manière et cela nous arrangeait. Mais il s`avéra que cela n`arrangeait pas l`Arménie à une étape donnée. Ils ont provoqué des forces séparatistes, la situation s`aggrava et dégénéra en guerre.

C`est pourquoi ici la partie victime c`est l`Azerbaïdjan. Cela veut dire que son territoire est occupé, cela veut dire que les Azerbaïdjanais sont tous expulsés des territoires occupés. L`Arménie a souffert également dans une certaine mesure puisque la guerre est déclenchée. A la guerre l`une et l`autre partie subissent sans doute les pertes, il y a des victimes, le sang coule. C`est pourquoi la solution équitable doit sans doute tenir compte des intérêts de deux parties. Mais les intérêts des parties sont disproportionnés.

Vous comme représentants de trois grandes puissances, représentants du groupe de Minsk, représentants de l`OSCE devez définir que doit faire l`Azerbaïdjan, que doit faire l`Arménie pour résoudre ce problème. Toute approche unilatérale dans le cadre des ambitions de l`autre partie naturellement ne donnera pas lieu à la résolution de ce problème. L`Azerbaïdjan n`a aucune ambition. L`Azerbaïdjan aspire à libérer ses territoires occupés. L`Azerbaïdjan aspire à restaurer l`ordre existé au Haut Karabakh au sein de l`Azerbaïdjan et l`Azerbaïdjan aspire à la paix avec l`Arménie. Rien de plus. Voilà notre envie, aucune ambition, nous n`avons pas de prétentions territoriales à l`Arménie. Et l`Arménie a de grandes ambitions, c`est pourquoi vous devez le prendre en considération. Si on ne le prend pas en considération, alors sûrement la solution ne sera pas trouvée. Vous avez dit qu`il n`y a pas de solution militaire à ce problème. Je le comprends et dès le début je défends cette position. C`est pourquoi en 1994, nous nous sommes mis d`accord sur le cessez-le-feu avec l`Arménie avec la médiation de la Russie. Ce que nous arrivons a préserver plus de 7 ans le régime du cessez-le-feu sans la présence des forces de paix n`a pas de précédant dans le monde. Cela démontre déjà que nous aspirons à la paix.

Sans doute l`Arménie aspire également à la paix. Mais nous aspirons à la paix et je le souligne particulièrement parce que nous sommes victimes. Notre territoire est occupé, les gens vivent dans les tentes dans les conditions difficiles. Nous subissons beaucoup de pertes, nous aspirons à la résolution pacifique de ce problème. Dans une situation différente l`histoire millénaire de l`humanité connaît beaucoup de guerres, l`une partie qui gagne puis l`autre partie réunit ses forces et attaque la partie adverse. En tout cas, en Europe et en Russie il y a eu de cas pareils; l`Amérique peut être, a eu plus de chance sous ce rapport.

Je n`ai pas fait attention et j`ai commencé à parler russe. Vous voyez que je suis si agité que j`ai commencé à parler russe et deuxièmement j`ai parlé si longtemps que je n`ai pas donné la possibilité aux interprètes de traduire. Tout cela est lié au fait que je suis agité. Il est nécessaire de régler ce problème. Il n`y a rien dans le fait que je parle russe, c`est naturel. Mais notre entretien sera transmis par la télévision, par la radio. Il faut que tout le monde comprenne mes paroles.

J`ai dit que l`histoire mondiale se heurta aux plusieurs guerres. Les guerres avaient lieu dans toutes les régions du monde, et dans certains cas elles duraient des siècles. Ce ne sont que les Américains qui avaient la chance de ne pas mener la guerre avec les autres pays sur son territoire. Un certain temps ils ont fait la guerre à l`intérieur du pays et après ils y ont mis fin. La France et L`Allemagne ont fait la guerre cent ans. Pourquoi? Parce que la France avait occupé les terres de l`Allemagne. Après cela l`Allemagne réunissant ses forces a occupé les terres françaises pour libérer les siennes. C`est une réalité historique. Je parle de cela parce que, je répète une fois de plus je suis partisan de la résolution pacifique du problème, je défends cette position aujourd`hui également. Mais notre nation, notre peuple ne peuvent plus supporter cela. Les avis se forment peu à peu que puisque ce problème ne soit pas résolu par la voie pacifique nous nous battrons- ou bien serons morts, ou bien libérerons nos terres. On ne peut pas s`opposer à ces idées.

Cher Viatcheslav Ivanovitch parla de la rencontre d`aujourd`hui avec les chefs des communautés religieuses, chefs de trois confessions. J`ai compris qu`on nous les cite en exemple. C`est vraiment réjouissant. Mais l`affaire réside dans le fait que les gens qui confessent les différentes religions en Azerbaïdjan n`ont jamais fait la guerre les uns aux autres. L`Azerbaïdjan fut historiquement un pays multinational.

La plupart de la population ici sont les Azerbaïdjanais, les gens qui confessent l`islam, cependant les Russes y sont vécus également et les Arméniens qui confessent le christianisme et les juifs confessant le judaïsme. C`est à dire, en Azerbaïdjan dans notre pays il n`y avait pas eu de désordres au sujet de la religion. La guerre entre l`Arménie et l`Azerbaïdjan, moi je ne la lie du tout à la religion. Cette guerre est engendrée par les prétentions de l`Arménie aux terres azerbaïdjanaises. Evoquant ce sujet, je veux que vous sachiez qu`aujourd`hui l`augmentation du nombre de gens orientés vers la guerre en Azerbaïdjan est aussi naturelle.

Ma compréhension du problème en tant que Président de l`Azerbaïdjan et la compréhension du simple citoyen ne peut pas être adéquate. Mais le Président est seul, tandis que la population compte 8 millions. Vous parlez toujours beaucoup de la démocratie. Selon la démocratie, la minorité doit se soumettre à la majorité. C`est pourquoi moi j`agis d`une manière antidémocratique. Naturellement, je plaisante. Mais comme vous savez dans chaque plaisanterie il y a une part de vérité.

Je répète encore une fois que je luttais toujours et je lutterai ensemble avec vous pour la résolution de cette question, mais la situation est telle que nous devons avoir des résultats concrets. Voilà ce que je demande de vous, c`est mon souhait, mon rêve.

Si vous n`avez rien à ajouter, nous pouvons continuer notre entretien entre nous, comme vous l`avez proposé.

Notice historique

Rencontres à Bakou

Cartes et graphiques

Conflit armeno-azerbaidjanais de Haut-Karabagh

Documents supplémentaires

Résolutions de l`ONU