Entretien de M. Heydar Aliyev, Président de la République d`Azerbaïdjan avec l`Ambassadeur de la France - Le 7 décembre 1999


Heydar Aliyev: Récemment, j`ai reçu la délégation de votre pays. Mais le soir je ne vous ai pas vu, on a dit que vous avez eu des affaires urgentes.

Jean Piere Gunite: Monsieur le Président, il y a eu quelques incompréhensions, je regrette beaucoup que je n`ai pas pu saisir cette occasion. Rostropovitch est un maître éminent, je regrette de ne pas avoir pu participer à cette soirée à sa participation.

Respectable Président, cette semaine-là était vraiment superbe pour les amateurs de la musique classique. Le fait que dans le monde vit un chef d`Etat-comme Vous aimant profondément la musique et en prenant, est une rareté. Moi, comme le représentant des amateurs de la musique je voudrais vous présenter mes reconnaissances à cette occasion et dire "merci".

Heydar Aliyev: Après le concert j`ai fait organiser une réception en l`honneur de Rostropovitch et d`autres hôtes. Tout à coup j`ai vu qu`une des places à côté de moi est libre. Je me suis intéressé, on m`a dit que c`est la place de l`Ambassadeur de la France et il n`est pas venu à cause des affaires urgentes.

Le concert était parfait, mais parler à Rostropovitch a été toujours intéressant. Il est mon ami personnel et ainsi que du Président de la France M. Jacques Chirac. C`est pour ça nous avons toujours-et lors de la rencontre à Istanbul- demandé l`un à l`autre de transmettre les amitiés à Slava. Vu qu`au retour d`Istanbul j`ai immédiatement rencontré Rostropovitch, j`ai transmis les amitiés du Président Jacques Chirac à Slave.

Je veux dire qu`à Istanbul j`ai eu une parfaite rencontre, entretien avec le président, mon ami M. Jacques Chirac. Notre entretien, bien sûr, a abordé quelques questions. Pourtant la place principale parmi ces questions prenait la question du règlement pacifique du conflit arméno-azerbaidjanais. Au cours de cet entretien, nous avons encore une fois confirmé que nous partageons le même avis sur cette question. Le président Jacques Chirac attache une grande importance extraordinaire à mes rencontres, aux rencontres directs du Président azerbaidjanais avec le président arménien seul à seul. Lui, comme nous, il espère que ces rencontres et l`activité des coprésidents du groupe de Minsk-la France est aussi un des coprésidents du groupe de Minsk-amèneront ce conflit à la solution pacifique.

Je suis très content de cette rencontre. Je vous prie, si vous auriez la possibilité, présentez - lui mes cordiales salutations et mes reconnaissances pour la rencontre et l`entretien avec nous.

Jean Pierre Gunite: Monsieur le Président, Vous savez que Monsieur Jacques Chirac s`intéresse toujours à votre état général, votre santé, et accorde une attention spéciale à l`étude de la situation dans cette région, à connaître de très proche le vœu et les souhaits de votre pays et les tâches importantes qui incombent à l`Azerbaïdjan.

Depuis 1995-1996 après la rencontre avec vous M. Chirac prête une attention à la solution de ce conflit. Il a promis de faire toutes les possibilités pour la solution pacifique du conflit arméno-azerbaidjanais. Cette position de M. Jacques Chirac n`a pas changé et ne changera jamais.

Monsieur le Président, ma présence aujourd`hui à cette rencontre avec vous est aussi dans le cadre de l`entretien mené avec vous et de votre relation avec le président Jacques Chirac. Je voudrais vous transmettre quelques opinions de M. Jacques Chirac. Je veux dire que Vos opinions dites à vos rencontres avec M. Jacques Chirac a produit un grand effet sur lui et sur le gouvernement français. Cela confirme encore une fois que et Vous et Président de la République de France, vous êtes à la recherche constante les voies de reglement du conflit arméno-azerbaidjanais.

Monsieur le Président, je veux partager avec vous mes quelques opinions pour le recommencement de la conduite des entretiens dans le cadre du groupe de Minsk. 

Traduit du journal "Bakinskiy rabotchiy", le 8 décembre 1999