Discours du Président de la République d´Azerbaïdjan Heydar Aliyev à la rencontre avec les représentants de l´opinion publique républicaine, consacrée aux résultats du sommet de Lisbonne de l´OSCE - Palais présidentiel, le 6 décembre 1996


Mesdames et Messieurs!

La rencontre actuelle est consacrée aux résultats du sommet de Lisbonne de l`OSCE. Sont invités à cette rencontre les représentants des milieux différents de la République d`Azerbaïdjan, ambassadeurs, chefs de pays étrangers et de différentes représentations en Azerbaïdjan, tous les chefs des organisations internationales présentes dans notre république, les représentants des mass média républicains et étrangers.

Chers participants de la rencontre, je vous salue et je vous assure que je tâcherai de vous présenter une information nécessaire sur le sommet de Lisbonne. Malheureusement, nous n`avons pas de possibilité de faire ici la traduction simultanée, pas en encore. C`est pourquoi, je demande pardon à ceux qui ne parlent pas l`azerbaïdjanais, et merci de recourir à toutes les possibilités présentes. J`espère que grâce aux collègues et par d`autres moyens, ils comprennent tout ce que je dis en azerbaïdjanais.

Le sommet de Lisbonne de l`OSCE - est un évènement grand et important à l`échelle mondiale. C`est une organisation qui dès le jour de sa création et jusqu`à présent aspire à assurer la sécurité et la coopération en Europe. Les principes de l`OSCE sont approuvés par l`Acte d`Helsinki et dès 1975 à ce jour l`OSCE, essaie d`instaurer ces principes en Europe et dans d`autres pays. Je considère que pendant ce temps l`OSCE a fait un grand travail, a fait de progrès. Entreprit un travail valable et acquit des résultats voulus dans le domaine de l`instauration de la paix en Europe et dans d`autres pays, assurance de la sécurité, développement de la démocratie, protection des droits de l`homme. C`est pourquoi l`OSCE, en tant qu`une organisation a acquis un grand respect et le prestige dans le monde.

L`Azerbaïdjan fut admis aux membres de l`OSCE après l`accession à l`indépendance nationale. L`Azerbaïdjan considère son statut de membre de l`OSCE comme un instrument important pour réaliser sa politique dans le monde, pour assurer son indépendance nationale. Au sommet de Lisbonne de l`OSCE fut discuté un nombre de questions consacrées aux problèmes actuels, furent adoptés des documents. Le premier document clé fut consacré au modèle de sécurité en Europe du XXI siècle. C`est un document très important qui témoigne que l`OSCE va de l`avant, vit de soucis liés aux problèmes de XXI siècle et c`et pourquoi à présent, à la fin de 1996 consacre son premier document du sommet à cette question. Nous avons participé à sa préparation et adoption, l`avons soutenu, et avons voté pour. Dans son ensemble, ce document fut adopté à l`unanimité par les membres de l`OSCE.

La préparation et la discussion du document final de l`OSCE sur la sécurité et la coopération en Europe furent tenues dans une ambiance difficile et tendue. Puisque dans ce document ont trouvé leur expression un nombre de dispositions sur les problèmes, conflits, relations bilatérales de plusieurs pays entrants à l`OSCE, relations entre eux ou bien l`attitude de la communauté mondiale à l`encontre de ces pays. C`est pour cette raison que lors de la préparation de ce document à Vienne et à Lisbonne également la discussion fut intense et compliquée. Etant la partie intéressée dans ce document l`Azerbaïdjan participa activement à toutes les étapes - dans sa préparation, discussion et adoption, s`efforçant d`y faire refléter la position de notre pays.

Vous connaissez ces documents des émissions des organes d`information et de presse. Mais je veux vous donner une information plus vaste sur les questions, concernant l`Azerbaïdjan. J`espère que vous, ainsi que l`opinion publique d`Azerbaïdjan disposiez de cette information. Parce qu`elle fut diffusée par la télévision, la presse également. Néanmoins, je veux vous parler du processus en cours, de l`étape quand le problème lié à l`Azerbaïdjan trouvait sa solution, de la discussion au sommet de Lisbonne de toutes les questions liées à l`Azerbaïdjan, en particulier du conflit entre l`Arménie et l`Azerbaïdjan, du conflit du Haut Karabakh.

Vous savez qu`à partir du moment de l`accession de l`Azerbaïdjan à l`indépendance nationale, cela fut le troisième sommet de l`OSCE. En 1992, un sommet de l`OSCE a eu lieu à Helsinki. L`Azerbaïdjan fut déjà à l`époque un Etat indépendant et sa délégation dirigée par le président en exercice de l`époque participa à Helsinki au sommet de l`OSCE. Après, le sommet de l`OSCE fut tenu en décembre 1994 en Hongrie, à Budapest. La délégation azerbaïdjanaise dirigée cette fois-ci par le Président actuel de la république participa à ce sommet. Et enfin, les 2-3 décembre de l`année en cours au Portugal, à Lisbonne fut tenu encore un sommet de l`OSCE et nous y avons participé. Dans les documents du sommet d`Helsinki de 1992 ne sont pas mentionnés ni Azerbaïdjan, ni conflit entre l`Azerbaïdjan et l`Arménie. C`est-à-dire, dans les documents que nous avons il n`y a pas de traces de la discussion ou de la mise à l`ordre du jour de cette question. Il n`y pas un seul document, concernant l`Azerbaïdjan, le conflit arménien- azerbaïdjanais.

En 1994 à Budapest au sommet de l`OSCE une résolution sur le conflit arménien- azerbaïdjanais très importante fut adoptée. Vous vous souvenez qu`à la veille de ce sommet nous avons été très actifs pour que cette résolution soit adoptée, nous avons fait un grand travail. Après mon discours officiel au sommet de Budapest et après les négociations bilatérales et multilatérales, à la suite du travail dont nous avons fait, enfin au sommet de Budapest nous sommes parvenus à l`adoption de la résolution très importante sur l`Azerbaïdjan, sur le conflit arménien- azerbaïdjanais, je le souligne encore une fois. Je vous rappelle que le fond de la résolution était la déclaration réitérée de l`OSCE sur la nécessité du règlement au plus vite possible du conflit par la voie pacifique, l`importance du cessez-le-feu qui dure sept ans et recommandation de prolonger la trêve, intensifier les négociations et l`activité du groupe de Minsk ciblés sur l`arrêt du conflit, la solution du problème par la voie pacifique. Si à ce temps le groupe de Minsk était géré par un seul président, au mois de décembre à Budapest sa composition changea et furent nommés deux coprésidents - Russie et Finlande. Une des clauses importantes du document fut consacrée à la prise de la décision sur la création pour la première fois des forces multinationales de paix de l`OSCE et fut prise en considération l`importance du recours à ces forces pour arrêter le conflit arménien- azerbaïdjanais et mettre en place l`accord de paix conclu.

Comme vous savez, avant le sommet de Budapest on avait prévu qu`en cas de la conclusion du grand accord de paix, les forces de paix viennent ici et ces forces seront d`un seul pays. Cependant, la décision prise à Budapest prévoyait la création préalable des forces multinationales de paix de l`OSCE et le recours à ces forces pour mettre en œuvre l`accord conclu afin de régler le conflit arménien- azerbaïdjanais. C`est le fond de la décision.

Après Budapest l`activité du groupe de Minsk s`est vraiment intensifiée. Au cours de ces deux années le groupe de Minsk avait tenu plusieurs rencontres, ses représentants ont visité plusieurs fois notre région, ont eu des négociations, un fait un grand travail. Comme vous savez, pendant ces deux années nous nous sommes efforcés d`avoir recours non seulement à l`aide du groupe de Minsk, mais user également d`autres options et notre objectif consistait à établir la paix le plus vite possible, libérer les terres occupées, assurer l`intégrité territoriale de l`Azerbaïdjan et faire revenir les citoyens de l`Azerbaïdjan chassés de leurs terres à leurs foyers. Pour y arriver nous avons travaillé constamment dans le cadre du groupe de Minsk. En même temps, nous essayons de profiter des rencontres bilatérales, rencontres avec les chefs d`Etat et de gouvernement, rencontres en Azerbaïdjan, mes rencontres au cours de mes visites aux pays étrangers, rencontres bilatérales dans le cadre des organisations internationales et autres.

A l`époque, nous avons essayé d`user des possibilités des organisations internationales, c`est-à-dire, profitant de la tribune des conférences des organisations internationales, nous présentions l`information sur la situation en Azerbaïdjan, le conflit arménien -azerbaïdjanais et appelions ces organisations à s`y ingérer. Quand je parle des organisations internationales il s`agit de l`Organisation des Nations Unies, OSCE, Organisation de la conférence islamique, Organisation de la coopération économique, CEI, Union européenne, Conseil de l`Europe. Nous essayons de profiter des possibilités de toutes ces organisations.

Au cours de toute cette période, au cours de ces deux ans nous nous sommes efforcés de prendre une décision équitable sur le règlement du conflit arménien- azerbaïdjanais. Mais, malheureusement, pendant ces deux ans bien que nous ayons pu maintenir le cessez-le-feu et assurer la stabilité dans son ensemble, nous n`ayons pas pu arriver à l`objectif clé - un grand accord de paix. La raison de cela fut la position non constructive de l`Arménie qui profitant de la situation quand une partie des terres azerbaïdjanaises sont occupées par eux, d`un côté se prononçait toujours pour la solution pacifique du problème, de l`autre côté, dans les négociations essayait toujours coûte que coûte acquérir le statut d`indépendance pour le Haut Karabakh.

Cette année pour mener les négociations directes avec l`Arménie, nous avons organisé un nouveau canal, nous avons organisé des rencontres régulières du représentant spécial du Président de l`Arménie avec le représentant spécial du Président de l`Azerbaïdjan. Ces rencontres se sont tenues plusieurs fois dans certains pays de l`Europe. Nous nous sommes efforcés d`user de ces rencontres également. Enfin, moi personnellement pendant les séances, conférences des organisations internationales avais rencontré et avais des négociations avec le Président de l`Arménie Levon Ter-Petrossian, j`avais essayé d`expliquer la position de l`Azerbaïdjan, de démontrer que nous avons fait les démarches constructives ciblées sur la solution du problème par la voie pacifique.

Une de ces rencontres a eu lieu en avril à Luxembourg lors de notre visite à l`Union européenne. Pour la première fois les Présidents de l`Azerbaïdjan et de l`Arménie sont intervenus avec une déclaration conjointe sur le règlement du conflit par la voie pacifique. Cependant, je répète de nouveau cela ne nous a pas permis d`aboutir au résultat final. C`est pourquoi pendant la période de la préparation au sommet de Lisbonne nous nous sommes efforcés de déployer une large activité et y sommes parvenus.

Nous avons essayé d`accélérer le travail du groupe de Minsk et profiter de la médiation du groupe de Minsk puisque nous avons fait attention à l`établissement des liens avec les délégations, chefs d`Etat, entrants dans le groupe de Minsk - avec la Fédération de Russie, USA, Allemagne, France, Turquie et autres afin d`intensifier l`activité du groupe de Minsk. En rencontrant les chefs de ces Etats nous avons essayé de créer la base pour la prise de la décision ciblée sur l`accélération de ce travail et l`assurance du règlement du problème par la voie pacifique au sommet de Lisbonne.

A cette fin, j`ai envoyé les lettres aux chefs d`Etat et de gouvernement de tous les pays- membres de l`OSCE. Dans ces lettres j`ai essayé de donner une explication détaillée dudit problème, démontrer que l`Azerbaïdjan occupe une position constructive et j`ai présenté des propositions concrètes de la part de la république. J`ai demandé aux chefs d`Etat et de gouvernement faire des efforts nécessaires pour mettre en place nos propositions avant le sommet de Lisbonne. Certains chefs d`Etat et de gouvernement des pays- membres de l`OSCE ont donné les réponses orales, les autres les réponses écrites et dans toutes les réponses nos positions étaient généralement soutenues.

Comme vous savez, le Président des USA Bill Clinton le 8 novembre m`envoya une réponse à ma lettre. Cette réponse fut publiée dans la presse, vous le savez. Il soutint nos principes. Je répète encore une fois que j`avais reçu les lettres avec le contenu semblable des chefs d`Etat de la Russie, Grande Bretagne, France, Turquie et de plusieurs autres pays A côté de cela en novembre nous avons rencontré et avons eu des négociations avec toute l`équipe du groupe de Minsk, arrivée en Azerbaïdjan, une grande délégation des USA, de la Russie.

Nous avons poursuivi un seul but. Sans doute, le sommet de l`OSCE n`a pas de possibilité d`adopter une résolution sur l`arrêt du conflit. Cependant, l`adoption des principes clés basés sur les principes de l`OSCE du règlement du conflit par la voie pacifique aidera à accélérer et intensifier ce travail en 1997 après le sommet. C`est pourquoi dans tous les appels aux chefs d`Etat et de gouvernement, dans toutes les négociations nous avons expliqué que ces principes doivent contenir trois éléments: reconnaissance par l`Arménie de l`intégrité territoriale de l`Azerbaïdjan - comme vous savez jusqu`à présent l`Arménie refuse de reconnaître l`intégrité territoriale de l`Azerbaïdjan, vous savez également qu`en 1989 fut adoptée la décision sur l`entrée du Haut Karabakh à l`intérieur de l`Arménie et cette décision n`est pas annulée jusqu`à présent - c`est une question de principe.

Deuxième élément de notre formule est l`attribution au Haut Karabakh du haut statut au sein de l`Azerbaïdjan. Troisième élément - la partie arménienne y insiste constamment - garantie de la sécurité à toute la population du Haut Karabakh. Nous avons mainte fois proposé cette formule, faite de trois éléments clés au groupe de Minsk, ils sont évoqués dans mes lettres adressées aux chefs d`Etat et de gouvernement du monde entier. Nous les avons présentés à toutes les rencontres tenues avant le sommet de Lisbonne. Notre but consistait à faire adopter par le sommet de Lisbonne ces principes pour régler le conflit arménien- azerbaïdjanais par la voie pacifique, cela aboutirait à ce que les négociations suivantes, l`activité du groupe de Minsk seraient basées sur ces principes. Vous devez le savoir, parce que le groupe de Minsk acceptant ces principes enmême temps lors des rencontres du groupe de Minsk, des rencontres des représentants arméniens et azerbaïdjanais, ne pouvait pas soumettre ces principes à la discussion à cause des protestations de l`Arménie. Pour cette raison, pour que le groupe de Minsk puisse se servir de ces principes en tant que base de discussion nous avons essayé de les faire adopter au sommet. C`est pourquoi à la veille du sommet, à Helsinki, à la dernière séance du groupe de Minsk, nous avons brusquement soulevé cette question. Nous avons proposé ces principes au groupe de travail à Vienne qui organisait le sommet de Lisbonne, et enfin à Lisbonne, avant le début du sommet de Lisbonne nous avons insisté sur l`inclusion de ces principes au document final du sommet.

Mais, malheureusement, d`abord à Vienne, puis à Lisbonne dans le projet de la déclaration apparut une autre clause. Cette clause disait que le conflit arménien- azerbaïdjanais doit être résolu par la voie pacifique, le processus de négociations doit être intensifié, les parties doivent arriver à l`accord, le compromis doit être consenti, le cessez-le-feu doit être maintenu, les négociations doivent continuer.

On nous a expliqué que suite au refus de la partie arménienne de donner son accord à notre proposition, celle-la n`est même inclue dans le projet du document. Sous le paragraphe 18 il y avait cette note. A Lisbonne nous sommes parvenus à faire enlever cette note et dans le document de Lisbonne, sous le paragraphe 20 fut inséré le paragraphe comprenant lesdits principes.

Je veux signaler que cela n`était pas facile. Grâce au soutien des membres du groupe de Minsk et des représentants de plusieurs autres pays nous avons pu y insérer ce paragraphe. C`est-à-dire l`insertion de ce paragraphe je considère comme notre première démarche réussie, puisque l`ancien paragraphe malintentionné fut remplacé par ce paragraphe inclus dans le projet du document.

Néanmoins vous savez que l`OSCE fonctionne sur la base du consensus. L`Arménie opposa le veto à ce paragraphe et refusa de l`adopter. Notre travail ultérieur fut ciblé sur la préservation de ce paragraphe, - vous devez le savoir, - même sachant que ce paragraphe ne nous satisfait pleinement. Parce que dans ce paragraphe fut insérée la formule composée de trois éléments mais en même temps il a été dit que le sommet regrette que faute de consensus cette formule ne soit pas adoptée et recommande de continuer les négociations. Nous nous sommes efforcés de faire insérer ces principes pour la première fois dans le document de l`OSCE. Puisque dans les documents précédents de l`OSCE cette formule n`avait pas trouvé son expression, c`est-à-dire les questions de la reconnaissance de l`intégrité territoriale de l`Azerbaïdjan par l`Arménie et du statut du Haut Karabakh au sein de l`Azerbaïdjan ne sont pas inclues dans aucun document jusqu`à présent. C`est pourquoi nous avons aspiré à préserver ce paragraphe, cette clause. Cependant l`Arménie opposa le veto et y insista jusqu`à la fin.

Dans cette situation nous n`avons pas eu d`autre issue. A la suite de plusieurs discussions, j`ai pris une décision risquée. Elle consistait en ce que avant même le sommet de Lisbonne, c`est-à-dire avant la tenue du sommet, le 1 décembre le soir, j`ai opposé le veto au document final du sommet de Lisbonne. Le droit de consensus admet cette possibilité. Sans doute cela a provoqué une grande confusion, un désarroi. Parce que évidemment une démarche semblable fut inattendue. Mais nous avons fait cette démarche. Après cela, une nouvelle étape commença dans notre travail.

Le premier décembre - avant le sommet et les 2,3 décembre j`ai eu un grand nombre de rencontres, on peut dire j`ai rencontré la plupart de chefs d`Etat et de gouvernement - à l`étape préparatoire et après le début du sommet le 2 décembre à 9 heures du matin et pendant les pauses, les réceptions, organisées par le Président, le Premier Ministre du Portugal, j`ai eu des rencontres personnelles avec les chefs d`Etat et de gouvernement et je leur avais expliqué notre position. Chaque membre de notre délégation expliquait cette position à son niveau et essayait de prouver la légitimité de cette position.

Cependant, à côté de ces nombreuses rencontres j`ai tenu des entrevues particulières avec les chefs de certains Etats et de gouvernements, ministres des affaires étrangères afin de discuter de ces questions. C`étaient des rencontres particulières, indépendantes. J`ai eu des rencontres particulières, les pourparlers avec le vice-président des USA, monsieur Albert Gore, Premier Ministre de la Russie, chef de la délégation de ce pays monsieur Victor Tchernomyrdine, Président de la Turquie monsieur Suleyman Demirel, Président de la Finlande monsieur Martti Ahtisaari, Président de l`Ukraine monsieur Léonide Koutchma, Premier Ministre du Portugal monsieur Antonio Guterres, Premier Ministre de l`Israël monsieur Benyamin Nétanyahou, Président du Kazakhstan monsieur Nursultan Nazarbayev, Président de la Géorgie monsieur Edouard Chevardnadze, j`ai eu des rencontres réitérées avec le Président en exercice de l`OSCE, ministre suédois des affaires étrangères monsieur Flavio Cotty, Président de l`Arménie monsieur Ter-Petrossian, ministre russe des affaires étrangères monsieur Evgueni Primakov, ministre allemand des affaires étrangères monsieur Klaus Kinkel, ministre britannique des affaires étrangères monsieur Malcolm Rifkind, ministre français des affaires étrangères monsieur Hervé de Charette, sous-secrétaire d`Etat des USA madame Linne Davis, j`ai essayé de leur expliquer notre position.

Pendant ces rencontres et ailleurs on me persuadait que la démarche que nous avons faite peut aboutir à des conséquences négatives pour l`Azerbaïdjan. Si l`Azerbaïdjan mettait définitivement son veto au document final du sommet de Lisbonne, cela voulait dire qu`aucun document ne puisse être adopté. Le sommet se tient sans document. Ainsi 55 Etats seront mécontents de l`Azerbaïdjan. Dans ce cas l`Azerbaïdjan se retrouvera dans l`isolement. Je considérais qu`ils puissent avoir un autre avis, faire une autre conclusion.

Au cours de ces rencontres on m`a prié avec insistance de lever le veto, adopter le document du sommet. En réponse je leur proposais de s`adresser, de parler au Président de l`Arménie et de le demander à lever son veto du paragraphe 20, comme ils le faisaient avec moi. Sans doute il y a eu des négociations avec lui également, on m`a informé sur ce sujet, - on s`adressa à lui avec la même proposition. Mais ils tenaient ferme puisqu`ils considéraient que s`ils donnaient leur accord cela pourrait influencer d`une manière négative leur cause commune, leur situation intérieure.

Le 2 décembre au soir j`ai eu une rencontre, les négociations avec Lévon Ter-Pétriossaian. J`ai essayé de lui faire comprendre qu`il n`avait pas raison d`opposer le veto au paragraphe 20 et que l`adoption du paragraphe 20 puisse contribuer à nos négociations futures. Je l`ai expliqué plusieurs fois. Mais il tenait ferme. Lors de ces négociations je lui expliquais autres questions également. Je veux vous en parler. A la veille du sommet de Lisbonne le conseiller du Président de l`Arménie Libaridyan a fait quelques déclarations confirmant qu`ils ne permettront d`adopter aucun document, ils vont opposer leur veto.

Le Président Lévon Ter-Petrossian a déclaré que soi-disant l`Azerbaïdjan profitant de la situation intérieure difficile, situation instable, dans une certaine mesure, en Arménie, fait pression sur l`Arménie et déclara qu`aucune pression n`influencera pas l`Arménie. Une idée fut énoncée qu`aucun document ne sera pas adopté à Lisbonne. C`est pourquoi, lors de ces rencontres, j`ai dénoncé toutes ces déclarations.

Je dis aujourd`hui également que malgré certaines difficultés, la situation intérieure instable en Arménie, nous n`avons aucune intention d`en profiter. Notre position n`avait pas été définie aujourd`hui, elle était la même il y a un, deux ans.

Vous connaissez mon discours au sommet de Lisbonne. Vous l`avez lu dans la presse. A Lisbonne mon intervention fut brusque, c`est-à-dire, je leur ai parlé de la réalité, que l`Arménie commet une agression contre l`Azerbaïdjan, l`Arménie est un agresseur, l`Arménie occupa les terres azerbaïdjanaises, l`Arménie prit une position non constructive, l`Arménie veut faire du Haut Karabakh un Etat indépendant et que nous ne pouvons accepter aucun de ces faits. Nous ne permettrons jamais que le Haut Karabakh acquière une indépendance nationale. Nous ne permettrons jamais qu`un deuxième Etat arménien soit créé sur le territoire de l`Azerbaïdjan. En même temps dans la deuxième partie de mon discours, j`ai parlé des démarches de paix. Je me suis adressé à l`administration de l`Arménie, à son peuple pour qu`ils comprennent que le conflit qui dure 8 ans ne leur apporta et n`apportera rien de bon. Il faut le délaisser et commencer les négociations de paix. Comme je viens de dire, j`y ai avancé mes mêmes principes composés de trois éléments. Au cours de la rencontre avec moi Lévon Ter-Pétrossian déclara que mon discours dirigé contre eux fut très rude. C`est pourquoi soi-disant il est intervenu de la manière semblable. Vous savez que dans son discours il énonça l`idée que si le Haut Karabakh reste au sein de l`Azerbaïdjan alors les Arméniens du Haut Karabakh seront toujours menacés du génocide et leur sécurité ne sera pas assurée. Soi-disant en 1988, 1989, 1990, 1991 il y a eu le génocide contre les Arméniens en Azerbaïdjan et ce génocide pourrait être continué. J`ai protesté contre ces paroles. Il m`a dit que moi je les ai nommé agresseurs ils ont été contraints à donner cette réponse. Moi, je lui ai répondu que je parlais toujours de l`agression militaire de l`Arménie contre l`Azerbaïdjan, cela n`est pas nouveau.

En un mot ma rencontre avec Ter-Pétrossian n`a pas abouti. Lui, il garda son avis. Néanmoins j`ai senti que lui également il est préoccupé de ce que le sommet de Lisbonne n`ait pas de conséquences.

Je signale encore une fois pendant les négociations avec moi liées à cette question, on voudrait me convaincre que si je faisais obstacle à l`adoption de ce document alors cela créera une situation très compliquée pour l`Azerbaïdjan, l`Azerbaïdjan sera isolé de l`OSCE et des autres Etats. Je le comprenais moi-même et en le comprenant j`ai fais ma démarche. J`ai dit plusieurs fois que si le paragraphe 20 sera annulé, sachez qu`aucun document ne sera adopté.

Sans doute, tout ceux qui voulaient que le document du sommet soit adopté, voyant ma position ferme et résolue, me proposaient un nombre d`alternatives - elles étaient diverses mais je ne les ai pas acceptées.

Enfin une demi-heure avant la dernière séance du sommet on me présenta la déclaration du sommet dont vous connaissez dans laquelle le président de l`OSCE, exprimant la volonté des membres de l`OSCE, de tous les participants au sommet, fait la déclaration confirmant ces principes. Ainsi, bien que ces principes ne fassent pas corps avec le document final, mais ils soient inclus dans la déclaration et celle-là sera adoptée en tant que document de l`OSCE et il sera évident qu`à l`exception de l`Arménie tous les autres Etats soutiennent ces principes. L`Union européenne s`adressa à moi à part. Les Etats entrants à l`Union européenne se mettant d`accord, s`adressèrent à moi: si moi j`accepte cette proposition alors eux en tant que membres de l`OSCE la défendront et en même temps ils défendront ces principes au nom de l`Union européenne. J`ai dit que je dois être sûr et après je prendrai la décision.

Hier soir la dernière séance du sommet de Lisbonne fut retransmise par la chaîne de télé, vous avez vu la situation je ne veux en parler. Moi, à la dernière séance également je n`ai pas accepté la demande du Premier ministre du Portugal qui présidait cette séance, et j`ai dit que je ne lève pas mon veto.

Alors le représentant des Etats-Unis d`Amérique a pris l`initiative. Et si une telle déclaration était divulguée? J`ai dit que si une telle déclaration était faite il se pourrait que je lève mon veto. On proposa à l`Arménie de lever son veto, mais elle ne l`a pas fait.

Enfin, la déclaration dont vous connaissez a été lue. Après cela j`ai levé mon veto. Ainsi le document final de l`OSCE fut adopté. Néanmoins pour l`Azerbaïdjan également fut adopté un document très important, très précieux.

Sans doute à la veille de la séance, j`ai eu beaucoup de rencontres. Dans la salle des séances, dans les couloirs, dans les bureaux, les chefs d`Etat déclaraient que si je donnais mon accord ils interviendraient et nous défendraient. Cependant, on n`a pas eu besoin de ces interventions parce que tout était évident.

Après la déclaration du Président en exercice de l`OSCE Flavio Cotti au nom de tous les participants de l`OSCE, sont intervenus les chefs du groupe de Minsk: ce sont deux Etats - Russie et Finlande. Est intervenu le chef de la délégation russe monsieur Tchernomyrdine, je considère que son intervention fusse bonne. Est intervenu le coprésident de l`autre pays, Président de la Finlande, monsieur Ahtisaari. Au nom de 15 Etats entrants à l`Union sont intervenus le Premier Ministre irlandais, le représentant de la Turquie.

Vous connaissez déjà ce document. Mais je voudrais le lire encore une fois

Déclaration du Président en exercice de l`OSCE.

Vous savez tous qu`aucun progrès n`a été fait au cours des deux dernières années vers la solution du conflit du Nagorny Karabakh et de la question de l`intégrité territoriale de la République azerbaïdjanaise. Je regrette que les efforts des coprésidents de la Conférence de Minsk pour concilier les opinions des Parties quant aux principes d`un règlement n`aient pas abouti.

Trois principes qui devraient faire partie du règlement du conflit du Nagorny Karabakh ont été recommandés par les coprésidents du Groupe de Minsk. Ces principes auxquels souscrivent tous les Etats membres du Groupe de Minsk sont les suivants:

- Intégrité territoriale de la République d`Arménie et de la République azerbaïdjanaise;

- Définition de statut légal du Nagorny Karabakh dans un accord fondé sur l`autodétermination qui confère au Nagorny Karabakh le plus haut degré d`autonomie à l`intérieur de l`Azerbaïdjan;

- Garantie de sécurité pour le Nagorny Karabakh et l`ensemble de sa population, y compris des obligations mutuelles d`assurer le respect par toutes les Parties, des dispositions du règlement.

Je regrette qu`un Etat participant (Arménie) n`ait pas pu accepter ces principes auxquels tous les autres Etats participants apportent leur appui.

La présente déclaration sera inclue dans les documents du sommet de Lisbonne.

Une telle déclaration a été faite et ce document fut adopté au sommet de Lisbonne. Je considère que le travail fait a abouti à des résultats positifs. Je considère que l`adoption d`un tel document de l`OSCE soit l`affirmation des principes auxquels nous aspirons, et nous ne sommes pas seuls à aspirer à ces principes, ce sont les seuls principes acceptables pour le règlement du conflit arménien- azerbaïdjanais par la voie pacifique, en premier lieu la reconnaissance de l`intégrité territoriale de l`Azerbaïdjan, attribution du statut au Haut Karabakh notamment à l`intérieur de l`Azerbaïdjan - ce document qui fut adopté pour la première fois dans le cadre de l`OSCE est d`une grande importance pour nous. Ce n`est pas par hasard qu`après la lecture de ce document, le Président de l`Arménie est intervenu en protestant contre ce document. Il énonça même l`idée que ce document soi-disant contredit l`Acte final d`Helsinki et résolution du sommet de Budapest. Sans doute ses idées sont incorrectes, fausses, cependant chacun part de sa position.

Je considère que ce document du sommet de l`OSCE peut nous servir de base pour le travail ultérieur efficace du groupe de Minsk, pour assurer des positions solides de l`Azerbaïdjan dans le groupe de Minsk. Je l`apprécie hautement et je considère que c`est une démarche réussie, un résultat positif parmi les affaires entreprises à l`intérieur de l`OSCE. Je note encore que c`est une bonne base pour les négociations suivantes et une bonne base pour aller de l`avant afin de signer un grand accord de paix fondé sur ces principes.

Dans mon discours de Lisbonne j`ai dit et je déclare encore une fois que malgré la situation très tendue, brusque, compliquée, conflictuelle, dramatique, malgré l`opposition éclatante des positions de l`Arménie et de l`Azerbaïdjan, l`Azerbaïdjan déclare de nouveau sa politique de paix. Aujourd`hui, je déclare encore que premièrement, ce document adopté au sommet de Lisbonne nous servira de base, nous le respecterons, et construirons notre activité suivante sur sa base. En même temps nous maintiendrons le cessez-le-feu, continuerons les négociations menées par les représentants spéciaux des deux Présidents. Nous ferons toutes les démarches pour restaurer le processus de négociations entre l`Arménie et l`Azerbaïdjan.

Je déclare encore, - je l`ai dit à Lisbonne au Président Ter-Petrossian, cependant je le déclare aujourd`hui devant les représentants de presse, - l`Azerbaïdjan ne profitera jamais des processus en cours en Arménie, pour obtenir quelque chose. J`écarte ces rumeurs. Les processus en cours à l`intérieur de l`Arménie c`est son affaire personnelle. Nous ne nous ingérons pas aux affaires intérieures de l`Arménie. L`Arménie s`occupe elle-même de ses questions intérieures et j`espère qu`à l`intérieur de l`Arménie sera créée la stabilité. J`ai dit au Président Ter-Petrossian que nous avons vécu une situation très difficile. Cependant, je n`ai jamais déclaré que l`Arménie s`efforçait de profiter de la situation compliquée créée à l`intérieur de l`Azerbaïdjan en 1994 ou 1995 - je ne l`ai jamais déclaré. C`est pourquoi cette déclaration est infondée. Je l`ai écarté et je l`écarte aujourd`hui.

Je dis encore une fois, en appréciant hautement ledit document nous aspirerons à continuer le processus de paix sur sa base et arriver à résoudre la question par la voie pacifique.

En même temps, une grande importance du sommet de Lisbonne pour l`Azerbaïdjan consiste en ce que nous avons découvert le fond du conflit arménien- azerbaïdjanais au cours de cette rencontre et nous avons réussi à le faire comprendre aux participants au sommet et à l`opinion publique mondiale également

Il faut noter à regret que dès le jour du commencement du conflit arménien- azerbaïdjanais jusqu`à présent, au cours de ces 8 ans la propagande de l`Arménie dans les pays étrangers, surtout en Europe, en Amérique fut toujours beaucoup plus forte que la nôtre. Ils avaient la propagande plus forte et un grand travail a été fait par la diaspora et lobby arméniens. Il y avait des structures différentes où ils avaient des avantages, qui existent aujourd`hui également. C`est pourquoi l`Azerbaïdjan qui subissait l`occupation avait une image fausse pour certains pays, soi-disant nous faisons pression sur le Haut Karabakh et refusons à ses habitants de jouir de leurs droits. C`est-à-dire, la partie arménienne, l`Arménie et ses protecteurs ont bâti la propagande de telle manière que la bonne impression ne fut pas laissée par nous mais par l`Arménie.

Cependant suite à la situation conflictuelle créée au sommet de Lisbonne et surtout après l`opposition de notre veto à ce document, chaque Etat, chaque délégation commença à s`intéresser à ce qui eut lieu, à ce qui se passe. Sans doute ils ont voulu savoir, connaître le fond du problème. Par exemple, le premier Ministre du Portugal m`invita au rendez-vous seulement les dernières heures, une heure, une heure et demie avant le commencement de la dernière séance du sommet. Quand je lui ai expliqué la situation il m`a dit que nous savons tout, vous avez raison, mais ne perturbons pas le sommet, nous et le gouvernement du Portugal sommes dans une situation peu attrayante.

Je veux signaler qu`après l`opposition du veto à ce document aucune délégation, aucun chef d`Etat ne m`en a pas reproché lors de nos entretiens. Chacun d`eux m`a dit que c`était un pas raisonnable et j`ai le droit à le faire. Non seulement le droit mais le fondement. C`est-à-dire ces principes doivent vraiment trouver leur expression dans le document commun. Nous tâchons qu`ils y soient présents. Cependant, en accord avec le principe du consensus, un Etat, membre de l`OSCE, usant de son droit de veto, s`y oppose. Alors j`ai dit que moi également j`ai le droit au veto. Et j`en userai. Et personne ne m`en pas a reproché. On voulait tout simplement m`expliquer, on me demandait, on s`adressait à moi pour que je lève le veto. Puisque cela serait une grande défaite internationale.

Je reviens à ce que je viens de dire. L`une des conséquences positives du sommet de Lisbonne consiste en ce que ces jours-ci, toute l`attention de la communauté mondiale, de tous les mass médias - journaux, télévision et radio, - fut attachée à Lisbonne, y compris au conflit arménien- azerbaïdjanais. C`est naturel parce que là un grand évènement international fut tenu. Une attention si importante de la communauté mondiale à ce problème nous donna en même temps la chance de démontrer au monde entier la cause juste de l`Azerbaïdjan, à la suite de l`examen et de la compréhension du problème, à la suite de la recherche des voies de la solution du problème par les représentants de la communauté mondiale. Je considère que cela également soit une conséquence positive du sommet de Lisbonne pour l`Azerbaïdjan.

En vous présentant cette information je veux signaler encore une fois, que nous continuerons à mener les négociations pacifique sur la base du document du sommet de Lisbonne, aspirer au règlement pacifique du conflit. Il faut que l`opinion publique de l`Azerbaïdjan, la population comprenne bien tous ces processus, comprennent la voie que nous suivons, pour que nous puissions agir d`une manière plus décisive à l`avenir. Je suis certain que l`opinion publique de l`Azerbaïdjan apprécie à sa juste valeur l`activité de la délégation azerbaïdjanaise au sommet de Lisbonne et que l`opinion publique, le peuple, la nation étant un peuple pacifique nous soutiennent par la suite également dans le règlement du problème par la voie pacifique.

En même temps, il est clair que le problème doit être résolu. Les chefs de plusieurs Etats y compris par exemple le premier Ministre de la Russie monsieur Tchernomyrdine a dit dans son discours qu`après l`adoption du document les négociations très intenses doivent avoir lieu et en 1997 ce problème doit être résolu par la voie pacifique. Nous sommes du même avis et je termine mon intervention par ce fait. Merci de votre attention. Je suis prêt à répondre à vos questions.

Ici sont invités les représentants des mass média. Mais je vois que les représentants de notre opinion publique ont demandé à exprimer leurs avis. C`est pourquoi je considère que je ne dois pas être seul à parler, il vaut mieux donner la possibilité à s`exprimer aux représentants de l`opinion publique. Qu`ils disent leurs avis et après je suis prêt à répondre aux questions des représentants de mass média.

Je sais que les représentants des mass média de la Russie et des autres pays participent également. C`est pourquoi je parlerai russe et après demanderai à l`interprète de traduire en anglais.

Certains représentants de l`opinion publique ont demandé à exprimer leurs idées à ce sujet. Je pense qu`il est temps de leur donner la possibilité de donner brièvement leurs avis et après je suis prêt à répondre à toutes les questions des représentants des mass média et non seulement je suis prêt, mais je le dois.

Discours de clôture

Mesdames et Messieurs!

La rencontre d`aujourd`hui manifesta une fois de plus à l`opinion publique de notre république et au monde entier la politique pacifique de l`Azerbaïdjan. Cette rencontre a soutenu une fois de plus l`activité du Président de la République d`Azerbaïdjan sur le règlement pacifique, par la voie de négociations du conflit arménien- azerbaïdjanais du Haut Karabakh. Cette rencontre confirma une fois de plus notre solidarité, l`unanimité dans cette question importante. C`est pourquoi je considère que l`opinion publique de notre république, notre peuple, nos citoyens soutiennent le document adopté au sommet de Lisbonne lié au règlement du conflit arménien- azerbaïdjanais et cela nous créera les possibilité plus vaste pour agir dans cette direction par la suite également.

Je vous assure une fois de plus que nous travaillerons ferme à l`avenir également pour arriver à restaurer l`intégrité territoriale de l`Azerbaïdjan, assurer l`inviolabilité des frontières de la république, libérer les terres occupées, faire revenir nos frères, sœurs, chassés de leur maisons vivant actuellement dans les conditions difficiles dans les tentes.

L`esprit sain, le soutien des orateurs de la politique de l`Etat azerbaïdjanais et de la voie dont nous avons choisie, qui règnent aujourd`hui à cette rencontre, nous apportent la force et la foi. Vous pouvez être sûrs que nous travaillerons avec cette foi dans l`avenir également et garderons comme la prunelle de nos yeux l`intégrité territoriale de l`Azerbaïdjan.

Notice historique

Rencontres à Bakou

Cartes et graphiques

Conflit armeno-azerbaidjanais de Haut-Karabagh

Documents supplémentaires

Résolutions de l`ONU