Discours du Président de la République d`Azerbaïdjan Heydar Aliyev à la rencontre avec les membres de la société autrichienne de politique extérieure et de relations internationales - Le 4 juillet 2000


Cher monsieur l`ambassadeur!

Mesdames et Messieurs!

Je vous félicite cordialement et je considère qu`il soit très important de vous rencontrer, membres de la Société de politique extérieure et de relations internationales lors de mon séjour en Autriche, à Vienne. Je vous remercie de votre intérêt à mon égard et de votre présence ici. Naturellement cela est lié à votre intérêt à l`Azerbaïdjan.

Monsieur l`ambassadeur, je vous suis reconnaissant pour le discours que vous avez prononcé ici. Vous avez parlé en détail de l`Azerbaïdjan. Et certaines choses dont je voudrais parler, vous avez déjà dit. Mais j`ai des choses à dire. Il y a plusieurs choses qu`on pourrait évoquer. Je vous remercie pour l`information précise sur l`Azerbaïdjan et pour l`information concernant ma biographie.

Mesdames et Messieurs!

Vous savez que je suis en visite officielle sur l`invitation du Président de l`Autriche. J'ai des rencontres dès le matin. Nous avons eu des rencontres très fructueuses, des entretiens avec monsieur le Président. J`ai eu des rencontres avec le ministre des affaires étrangères. J`ai eu des rencontres, des entretiens fructueux avec le président du parlement. J`ai visité la mairie de Vienne. J`ai également rencontré et eu des entretiens avec le chancelier fédéral. Et maintenant je suis venu ici, chez vous.

Je suis pour la première fois à Vienne, en Autriche. C`est pourquoi j`ai eu beaucoup d`impressions au cours du délai très court. Bien sûr j`ai beaucoup lu dans les livres sur l`histoire, sur le passé, sur la culture de l`Autriche. Cependant ce que j`ai vu, m`a enchanté. C'est-à-dire quand je parle de ce que j`ai vu, j`entends des beaux monuments d`architecture et de sculpture de Vienne, de beaux palais et des œuvres d`arts exquis qui se trouvent dans ce palais. Cependant cela est le passé de Vienne et de l`Autriche. Et le jour actuel de Vienne, de l`Autriche est plus beau que le passé, puisque l`Autriche est l`un des états développé de l`Europe- il a de grandes réussites. C`est pourquoi je félicite tout le monde, citoyens de l`Autriche, habitants de Vienne avec ces réussites.

Bien sûr il est difficile de présenter une information nécessaire sur l`Azerbaïdjan pendant un délai si court. Cependant je vais évoquer certains points.

A la suite de la guerre entre l`Iran et la Russie au début du XIX siècle, l`Azerbaïdjan a été partagé en deux parties: partie nord de l`Azerbaïdjan où nous vivons actuellement a passé sous le pouvoir de l`empire russe, la partie sud, celle qui est en Iran à présent, est sous l`empire iranienne. Ainsi l`Azerbaïdjan est partagé.

Comme on vient de signaler ici, après la chute de l`empire russe au début du XX siècle, en 1918 l`Azerbaïdjan a proclamé son indépendance. Cependant cette république, cet état, ce gouvernement n`ont pas duré. Au bout de 23 mois, quand le pouvoir soviétique, le pouvoir des bolcheviks s`est renforcé au centre de la Russie, il s`est dirigé vers le Caucase et fin avril l`Azerbaïdjan a perdu son indépendance et de cette époque se trouve au sein de l`Union soviétique en qualité de la république. A la fin de 1991 quand l`Union soviétique s`est effondrée, l`Azerbaïdjan retrouva son indépendance. Il y a neuf ans déjà que nous sommes indépendants et nous sommes parvenus à occuper une place digne dans la communauté mondiale.

Cependant quand l`Azerbaïdjan était encore au sein de l`Union soviétique nous avons rencontré beaucoup de difficultés. Parce que la voisine de l`Azerbaïdjan est l`Arménie. Vous savez qu`au sein de l`Union soviétique il y avait 15 républiques. Trois parmi elles, c'est-à-dire l`Azerbaïdjan, la Géorgie et l`Arménie sont au Caucase Sud. Nous sommes voisins, en 1988 à l`époque du pouvoir soviétique l'Arménie commença le conflit afin de s`approprier la région du Haut Karabagh l`ancienne terre azerbaïdjanaise. D`abord ce conflit s`exprimait en forme de conflits armés des groupes différents.

Ce conflit a été commencé par l`Arménie pour s`emparer du Haut Karabakh. Sur la carte que vous voyez, le Haut Karabakh est le territoire peint en rouge. Après l`instauration du pouvoir soviétique, en 1923 le Haut Karabakh a reçu le statut d`autonomie. Et de cette époque il est au sein de l`Azerbaïdjan en tant que région autonome. L`histoire du Haut Karabakh et l`histoire de l`Azerbaïdjan manifestent que le Haut Karabagh n`appartenait jamais à l`Arménie. Néanmoins, à l`époque en 1923 quand le Haut Karabagh a eu le statut d`autonomie, les Arméniens vivant au Haut Karabakh faisaient la majorité en comparaison avec les Azerbaïdjanais. C`est pour cette raison qu`ils ont eu ce statut d`autonomie. Les derniers 70 ans la situation était celle là. C'est-à-dire quand le conflit commença au Haut Karabagh il y avait 170 mille de personnes. 70% y étaient Arméniens et 30% - Azerbaïdjanais. L`Arménie considère que le Haut Karabakh est la terre azérie, c`est pourquoi il faut la rattacher à l`Arménie".

Vous voyez sur la carte le territoire peint en rouge, situé au centre de l`Azerbaïdjan. On ne peut pas l`attribuer à l`Arménie et naturellement on ne peut pas le rattacher à l`Arménie.

Quand ce conflit a commencé, l`Union soviétique a été un état fort et naturellement a été capable d`éliminer les conflits surgis à l`intérieur du pays. Mais malheureusement en 1988 l`administration de l`Union soviétique, son gouvernement et Mikhaïl Gorbatchev en personne ont occupé une position erronée dans cette question.

C'est-à-dire au lieu de prévenir ce conflit, naturellement il fallait prendre des mesures nécessaires pour que ce conflit ne dégénère en guerre, en conflit armé, ils ont pris une position incompréhensible, quelques fois neutre, quelques fois soutenant l`Arménie, et parfois ils voulaient que l`Arménie et l`Azerbaïdjan règlent leurs problèmes eux-mêmes.

Dans cette situation le parlement de l`Arménie a adopté la décision du parlement sur le rattachement du Haut Karabagh à l`Arménie. Cette décision du parlement a été la décision contredisant la Constitution de cette époque, les lois de l`Union soviétique. Si cela a été prévenu, il n`y a pas eu autant de sang, il n`y a pas eu de guerre. Malheureusement cela n`a pas été prévenu. De cette manière un petit conflit se dégénéra en grande guerre. En 1990 le territoire du Haut Karabagh a été entièrement occupé à l`aide des forces armées arméniennes. Tous les Azerbaïdjanais qui y vivaient, ont été chassés du territoire du Haut Karabagh et le Haut Karabagh était entièrement sorti de la subordination de l`état azerbaïdjanais. Et ensuite c`était la guerre, les combats, il y a eu des pertes d`une part et d`autre et enfin lors de la chute de l`Union soviétique en 1991, quand l`Arménie et l`Azerbaïdjan ont recouvré l`indépendance nationale cette guerre a pris de l`ampleur, est devenu le problème non seulement du Haut Karabagh, mais une guerre entre l`Arménie et l`Azerbaïdjan.

Au cours de la période suivante il y a eu certaines raisons; malheureusement, quandl`Azerbaïdjan a recouvré l`indépendance nationale, il s`était heurté au deuxième grand problème. C`était l`absence de la stabilité sociopolitique à l`intérieur de l`Azerbaïdjan. A cette époque certaines forces en Azerbaïdjan, les groupements armés ont lutté pour le pouvoir. Cette lutte pour le pouvoir a perturbé la stabilité à l`intérieur de l`Azerbaïdjan. En 1990, à l`époque de l`Union soviétique, le pouvoir en Azerbaïdjan changea, il changea de nouveau en 1992, en juin 1993 également il y a sept ans, quand d`une part l`Arménie a occupé les terres azéries, la guerre a commencé à l`intérieur de l`Azerbaïdjan, tout cela a été exploité habilement par les forces armées arméniennes qui après être sorties à l`extérieur du territoire du Haut Karabakh ont commencé à occuper les régions voisines - là où ne vivaient que les Azerbaïdjanais et il n`y avait aucun lien, aucune relation avec la région du Haut Karabagh.

Pendant cette période encore une page tragique a été inscrite dans l`histoire de l`Azerbaïdjan. C`étaient des évènements de janvier de 1990. Il se peut que vous le sachiez également, c`était un évènement terrible. Puisque le gouvernement soviétique, son administration ont pris une position injuste à l`égard de l`Azerbaïdjan, dont la suite fut l`occupation du Haut Karabakh et d`un nombre de régions voisines par les forces armées arméniennes, le peuple azéri, les masses populaires se sont soulevées contre le régime communiste, contre le gouvernement soviétique, les gens sont sortis sur les places, dans les rues et ont commencé à exprimer leur protestation contre le gouvernement soviétique au centre à Moscou, et contre le pouvoir en Azerbaïdjan, ils demandaient leur démission. Dans cette situation le gouvernement soviétique, le Bureau politique du parti et son chef Gorbatchev ont de nouveau commis un crime terrible. Ce crime consiste en ce qu`ils ont introduit à Bakou en une nuit un grand contingent de troupes, pour prévenir les manifestations des masses populaires en Azerbaïdjan.

Je vous dirai encore, on a déjà évoquait ces faits ici, au cours de 14 ans j`ai dirigé l`Azerbaïdjan en tant que premier secrétaire du parti communiste. Je sais bien que sur le territoire de l`Azerbaïdjan des corps de troupes soviétiques importants étaient disloqués. Malgré cela le gouvernement soviétique, le Bureau politique, Gorbatchev ont introduits à Bakou des corps de troupes soviétiques importants des autres régions de la Russie.

Regardez à quel point cette opération a été importante pour eux que le ministre de la défense du pays maréchal Yazov, le ministre des affaires intérieures Bakatine, le premier vice ministre de la sécurité nationale et un nombre d`autres généraux soient entrés avec les corps de troupes à Bakou, la nuit sans prévenir, aient ouvert le feu dans les rues de Bakou et dont les conséquences furent la mort de la population civile. Il y a eu des cas quand par exemple, les gens qui ne savaient rien ont été tués par des balles passant à travers des fenêtres dans leurs appartements. Cette nuit 135 personnes ont été tuées, 700 personnes ont été blessées. Tous ces gens étaient des civils, les gens qui n`ont fait rien de mauvais, tout simplement ils étaient dans les rues à ce moment.

Naturellement, ce terrible crime a provoqué en Azerbaïdjan un mécontentement encore plus grand par le pouvoir soviétique, régime communiste. A l`époque le chef du parti communiste de l`Azerbaïdjan a reçu le soutien pour se sauver en avion militaire russe, soviétique à Moscou, puisque le peuple s`était acharné contre lui. Ainsi en janvier 1990 le pouvoir changea.

Cependant la situation intérieure en Azerbaïdjan se stabilisa. Et la raison en fut, je répète, d`abord l`attitude injuste vis-à-vis de l`Azerbaïdjan, l`occupation d`une partie du territoire de l`Azerbaïdjan par les forces armées arméniennes, d`autre part la lutte pour le pouvoir dont certaines forces à l`intérieur de l`Azerbaïdjan s`étaient profitées. La conséquence en fut le changement du pouvoir en Azerbaïdjan en février 1992.

C'est-à-dire que l`homme qui se sauva à Moscou était à l`époque le chef du parti communiste en Azerbaïdjan, a été proclamé Président au moment de l`effondrement de l`Union soviétique et les autres également ont été destitués et s`étaient sauvés à Moscou.

Au cours de trois-quatre mois il y avais l`anarchie régnait en Azerbaïdjan. Ensuite en juin 1992 on a organisé des élections et les représentants du Front populaire issus des masses populaires ont gagné ces élections, et ont élu le Président. Néanmoins il n`y a avait pas d`unité parmi eux, la lutte pour le pouvoir était poursuivie et saisissant cette occasion les forces armées arméniennes ont avancé. La conséquence en était que les territoires autour du Haut Karabakh, ils sont peints en vert, furent occupés par les forces armées arméniennes. L`ensemble de ces territoires fait 20% du territoire de l`Azerbaïdjan et plus d`un million d`Azéri de ces territoires furent chassés et la guerre continuait.

Quand la guerre civile a commencé en Azerbaïdjan en 1993, le peuple m`a invité à Bakou. Ici on avait déjà parlé de ma biographie. Cependant je voudrais encore évoquer deux moments: quand je vivais à Moscou, en 1990 le gouvernement soviétique, le Bureau politique ont introduit les troupes soviétiques en Azerbaïdjan, j`ai abandonné le Parti communiste, j`ai renoncé à lui. Un certain temps après j`ai vécu à Moscou et ensuite je suis revenu en Azerbaïdjan. Cependant l`administration de l`Union soviétique à Moscou et les chefs communistes de l`Azerbaïdjan ne m`ont pas permis de vivre à Bakou. C`est pourquoi je suis allé à la République autonome deNakhitchevan, vous voyez sur la carte que c`est la terre azérie, cependant elle est séparée de l`ensemble du territoire de l`Azerbaïdjan par le territoire arménien. C`est la conséquence de l`injustice commise en 1920. C'est-à-dire à l`époque le gouvernement soviétique dressa la carte de cette manière. Je suis venu là ou j`ai été né. Et j`y ai vécu pendant trois ans. Nakhitchevan était en blocus, dans les conditions difficiles, cependant je fus contraint à y rester.

En 1993 le peuple réclama mon retour. Je suis arrivé à Bakou. Il fallait stabiliser la situation intérieure et défendre les terres. La guerre acharnée était en cours. Il n`était pas facile de normaliser la situation intérieure. Puisque en octobre 1994 certaines forces armées ont de nouveau entrepris la tentative du coup d`Etat en Azerbaïdjan. Cependant nous l`avons prévenu. Cette fois ci le peuple se souleva et défendit le Président et l`Etat. Six mois après des groupements armés soutenus par des services spéciaux des pays étrangers ont tenté de renverser le pouvoir en Azerbaïdjan et commettre un attentat terroriste contre le Président de l`Azerbaïdjan. Cela fut également prévenu. Ainsi la stabilité intérieure a pu être instaurée en Azerbaïdjan après 1995.

Naturellement que dans la situation semblable, comme je viens de signaler, l`Azerbaïdjan avait perdu ces terres, ce n`était qu`en mai 1994 que nous avons eu des négociations avec l`Arménie et nous avons pris la décision de suspendre la guerre. Nous avons signé l`accord sur le cessez-le-feu. Afin de résoudre le problème non pas par la guerre mais par la voie pacifique. Il y a six ans déjà que nous n`avons pas de guerres, de combats. Cependant nous n`avons pas encore pu atteindre la paix.

L`OSCE a créé en 1992 l`organisation nommé Groupe de Minsk qui s`occupe de la solution de ce problème. Les coprésidents du groupe de Minsk sont Russie, Etats-Unis d`Amérique, France. Les coprésidents ont fait un grand travail pendant ces années par le bais de leurs représentants, ils ont visité la région, ont eu des pourparlers, ont étudié les positions de la partie arménienne, de la partie azerbaïdjanaise et se sont rapprochés dans une certaine mesure de la paix. Cependant il était impossible de résoudre ce problème. Puisque l`Arménie qui a occupé 20% des terres azéries a pris une position destructive et elle profite de son avantage: soit disant puisqu`ils avaient occupé ces terres, leur revendication doit être satisfaite. Le sens de cette revendication est d`octroyer au Haut Karabakh le statut d`indépendance.

Ce problème a été discuté au sommet de Budapest de l`OSCE en 1994 et au sommet de Lisbonne en décembre 1996. A l`époque un nombre de variantes du règlement pacifique du problème a apparu. Certaines de ces variantes nous avons adopté, mais l`Arménie n`avait pas adopté. Si en 1997 on a adopté une des variantes nous aurons pu parvenir à la paix et normaliser peu à peu la situation. Cependant l`Arménie n`avait pas accepté ces variantes. Comme vous savez, au début de 1998, en février il y a eu un changement de pouvoir en Arménie. Le Président Lévon Ter Pétrossian donna sa démission. Ensuite en Arménie ont été lancées les élections du nouveau Président. C`est pourquoi l`année 1998 a été perdue pour nous, nous n`avons pu faire aucun travail. Chaque fois le groupe de Minsk de l`OSCE nous disait: attendez, après l`élection du nouveau Président en Arménie une nouvelle situation sera créée.

Suite au fait qu`en 1999 il n`y a eu aucun progrès, les négociations directes ont commencé entre le Président de l`Arménie Robert Kotcharian et moi, Président de l`Azerbaïdjan. Nous avons commencé les négociations en avril à Washington. Ensuite nous nous sommes rencontrés et avons eu des entretiens- deux fois à Genève, une fois à Yalta et encore une fois à la frontière arménienne- azerbaïdjanaise, sur le territoire de Nakhitchevan. Lors de ces négociations, on peut dire, nous avons pu avancer et la raison de ce progrès fut l`accord du Président arménien et celui du président azerbaïdjanais d`accepter certains compromis. Ces compromis ont été difficiles et pour l`Arménie et encore plus difficiles pour l`Azerbaïdjan. Cependant nous avons pu venir à cette solution.

Vous savez qu`en octobre 1999 l`attentat terroriste a été commis au parlement arménien. Dans le bâtiment du parlement ont été tués, fusillés le président du parlement, le premier ministre et un nombre des députés, la situation intérieure en Arménie se compliqua. Naturellement nous n`avons pas pu mener des négociations dans cette situation.

Au sommet d`Istanbul de l`OSCE nous avons essayé de relancer des négociations. Le Président américain Bill Clinton, Le Président français Jacques Chirac, le Président russe y sont arrivés, étant également les coprésidents. Néanmoins le Président russe était parti, nous ne nous sommes pas rencontrés avec lui. Le Président Robert Kotcharian et moi nous avons rencontré deux présidents et le ministre russe des affaires étrangères et nous étions encouragés pour les compromis atteints. Cependant le temps passa et nous ne pouvons de nouveau avoir un résultat.

Ainsi le conflit n`est pas résolu jusqu`à présent. L`intégrité territoriale de l`Azerbaïdjan est violée, 20% du territoire de l`Azerbaïdjan sont occupés par des forces armées arméniennes. Plus d`un million des Azéris chassés des terres occupées vivent dans les différentes régions de notre pays, - elles sont marquées par les points sur la carte, - ils vivent dans les tentes. Puisque nous n`avons pas d`autres endroits pour héberger ces gens. Nous avons dégagé des bâtiments des écoles, des crèches et les y avons hébergés. Plusieurs parmi eux sont hébergés dans les wagons, dans les maisons de repos. Cependant cela non plus n`est pas suffisant. La plupart de ces gens vivent dans les tentes.

Imaginez vous que les gens vivent dans les tentes pendant six - sept ans. Les représentants étrangers qui visitent ces lieux observent un tableau terrible et quand ils reviennent, ils ont des larmes aux yeux. Puisque nulle part dans le monde on ne peut imaginer un tableau aussi effrayant. Par exemple un enfant de cinq ans n`a rien vu hors la tente: il n`a pas vu ni maison, ni ville, ni village, il vit dans la tente. Nous vivons une situation très difficile.

Nous voudrions que la solution du problème soit pacifique. Nous ne sommes pas partisans de la nouvelle guerre et aujourd`hui je vous le déclare. Mais il est nécessaire que la partie arménienne prenne également la position constructive dans ce sens. En vous le disant je voudrais vous dire que je suis optimiste. Quelle que soient les difficultés, je pense que nous parviendrons à résoudre le problème par la voie pacifique. Cependant je considère que les rencontres directes de deux présidents - président arménien et président azerbaïdjanais doivent poursuivre. En même temps l`activité du groupe de Minsk de l`OSCE et de l`OSCE doit devenir plus intense.

Vous savez que l`Autriche préside à l`OSCE cette année. C`est pourquoi au cours des négociations d`aujourd`hui j`ai présenté une information détaillée et mes propositions. Actuellement le ministre des affaires étrangères d`Autriche remplit la fonction du président de l`OSCE. Les 16-17 du moi elle viendra dans la région, tiendra des négociations en Arménie et en Azerbaïdjan également. Nous espérons et nous allons voir les résultats de ces négociations.

En tout cas nous attendons beaucoup de l`OSCE et de son groupe de Minsk. Le groupe de Minsk est présidé par trois grands états - Etats-Unis d`Amérique, Russie et France. Si tous ces états arrivent à une seule conclusion, s`ils vont user de leur prestige international bien sûr que ce conflit pourrait être résolu.

Je voudrais vous présenter quelques infos sur l`Azerbaïdjan. Dès l`année 1991, après le recouvrement de l`indépendance l`Azerbaïdjan opta pour la démocratie. En Azerbaïdjan le processus de la construction de l`état démocratique, de droit, laïc est en cours. Il est vrai que ce dont j`ai parlé à présent - la transgression de la stabilité à l`intérieur de l`Azerbaïdjan, les tentatives du coup d`état et le changement réitéré du pouvoir, bien sûr n`ont pas permis à poursuivre le processus à un niveau convenable. Cependant après l`établissement de la stabilité sociopolitique intérieure que nous avons réussi en 1995, nous avons adopté la première Constitution démocratique de l`Azerbaïdjan, avons organisé les élections parlementaires et en 1998 les élections présidentielles, d`abord en 1993 et ensuite en 1998.Nous avons établi tous les instituts démocratiques. On a assuré toutes les libertés - liberté de presse, liberté d`expression, liberté de conscience. Cela est fixé dans la Constitution et se met en œuvre. Nous suivons la voie de l`économie de marché, mettons en place des réformes économiques.

Par exemple, il y a deux ans nous avons privatisé des terres et les avons données aux paysans. Nous n`avons plus de secteur d`état dans l`agriculture, il n`existe plus ni kolkhozes, ni sovkhozes, les paysans ont eu leurs terres et ils les exploitent. Nous en voyons des résultats positifs.

Dans d`autres sphères de l`économie le programme de privatisation se met en place. Plusieurs secteurs sont déjà privatisés. Par exemple, le commerce est privatisé pour 98%, où bien dans l`agriculture, 98% c`est le secteur privé, 35% de l`industrie sont dans le secteur privé. A peu près 70% du transport sont entre les mains du secteur privé, la plus grande partie des autres sphères de service, les infrastructures sont dans le secteur privé. Cela veut dire que nous, profitant des valeurs européennes, de l`expérience des pays économiquement développés du monde, développons notre économie.

A partir de 1990 l`Azerbaïdjan avait vécu la crise politique et économique. La crise économique c`était la baisse annuelle de l`économie azerbaïdjanaise. La baisse annuelle de la production industrielle, agricole, du PIB faisait 20-25% près. L`inflation a atteint le plus haut niveau. En 1995 nous l`avons stoppé, c'est-à-dire nous avons établi la stabilité. Nous avons liquidé l`inflation et avons suspendu la baisse de l`économie. Dès 1996 notre économie progresse. La croissance moyenne annuelle du produit intérieur brut est de 4-5-6 pour cent. Par exemple l`année passée le PIB s`est accru de 7%. La production agricole s`est accrue de 3% à peu près, la production industrielle de 3% , le progrès est en cours dans d`autres domaines. Le budget est intégralement exécuté.

Vous savez que dans plusieurs pays de la CEI, on ne paye pas de salaires et de pensions durant des mois à cause de la non exécution du budget. Nous avons prévenu cela: on verse tout: salaires et pensions. D`une part c`est le résultat des réformes économiques que nous mettons en œuvre, d`autre part c`est la conséquence du recours à des investissements étrangers en Azerbaïdjan.

L`honorable ambassadeur avait marqué, que l`Azerbaïdjan est riche en ressources naturelles. En Azerbaïdjan il y a des terres fertiles, un riche potentiel agricole, un potentiel industriel important et de riches ressources souterraines: pétrole, gaz et autres richesses souterraines.

Vous savez que l`Azerbaïdjan est le pays pétrolier le plus ancien. En 1848 on procéda à la première extraction industrielle du pétrole en Azerbaïdjan. Par exemple, aux Etats-Unis d`Amérique on lança l`extraction industrielle du pétrole six ans après Bakou, Azerbaïdjan. A cette époque les sociétés européennes sont venues en Azerbaïdjan et lui ont rendu un grand service dans le développement de l`industrie pétrolière. Par la suite toute l`industrie pétrolière fut entre les mains de l`état soviétique, tout était au service de l`état.

A présent, après l`indépendance tout appartient à l`état indépendant azerbaïdjanais. C`est pourquoi nous-mêmes sommes les décideurs et pour exploiter efficacement des gisements pétroliers et gaziers, pour développer l`économie, nous avons invité des compagnies pétrolières des pays étrangers, c'est-à-dire des compagnies ayant de l`équipement, technologie moderne, ayant des ressources. En septembre 1994 nous avons signé le premier grand contrat. Les 11 compagnies des pays de l`Europe et de l`Amérique ont fondé un consortium et ont signé le contrat avec la Compagnie pétrolière nationale de l`Azerbaïdjan. Selon ce contrat on doit investir 8 milliards de dollars et extraire 60 millions tonnes de pétrole et même plus.

Je peux dire que ce contrat se réalise. Pour exporter le pétrole extrait vers les marchés mondiaux, nous avons créé deux oléoducs: l`un Bakou-Novorossisk, l`autre Bakou-Soupsa, c`est à dire vers le port de la mer Noire de la Géorgie. Le pétrole extrait est exporté via ces oléoducs vers les marchés mondiaux.

Mais on attend le grand pétrole en Azerbaïdjan. Le premier contrat fut signé en 1994. Après on a signé les 19 contrats. Nous travaillons ensemble avec les 32 grandes compagnies des 14 états et chaque contrat a ses perspectives. En accord avec ces contrats, l`Azerbaïdjan doit recevoir des investissements pour le montant d`à peu près 60 milliards de dollars. L`extraction du pétrole ne sera plus de 60 millions de tonnes mais va s`accroître jusqu`à 100-200 millions.

C`est pourquoi nous travaillons plusieurs années déjà sur le problème du grand oléoduc d`exportation. Cet oléoduc sera posé de Bakou vers la Géorgie, Tbilissi et de là vers le territoire de la Turquie, vers le port Ceyhan de la Méditerranée. C`est une distance de 2 mille kilomètres. Plus de 1000 km - à travers le territoire de la Turquie, 400-500 km à travers le territoire de l`Azerbaïdjan et le reste via le territoire de la Géorgie.

Il y a eu des partisans du projet de l`oléoduc d`exportation Bakou-Tbilissi-Ceyhan, il y a eu des adversaires.

Enfin en novembre de l`année passé nous avons signé cet accord à Istanbul. C'est-à-dire le président de la République turque, le Président de la République d`Azerbaïdjan, le Président de la Géorgie, le Président de la République de Kazakhstan ont signé l`accord. Le Président des Etats-Unis d`Amérique Bill Clinton qui est le garant de sa mise en place l`a signé avec nous. Naturellement, cet accord doit être approuvé par les parlements. A présent le parlement d`Azerbaïdjan, le parlement de la Géorgie et le parlement de la Turquie l`avait déjà approuvé. Actuellement le consortium procède au travail pratique et pour construire cet oléoduc un nouveau consortium sera créé- le consortium pour la construction de l`oléoduc et on doit y investir près de 2 milliards 200 millions de dollars. Cet oléoduc doit être construit pour le délai de trois - quatre ans.

Actuellement on a découvert chez nous des gisements importants de gaz hormis les gisements de pétrole. On extrayait le gaz en Azerbaïdjan par le passé également, l`Azerbaïdjan s`assurait en gaz. Mais ces gisements de gaz sont déjà vieux. Nous avons signé l`accord avec plusieurs compagnies: BP, Amoko, Statoil et autres. C`est le deuxième contrat sur les gisements "Chahdeniz" en Caspienne. Nous l`avons appelé "Chahdeniz". C`est symbolique. On y a découvert des gisements de gaz importants. Au moins un trillion et peut être plus de m3 de gaz. C`est pourquoi nous menons des pourparlers sur l`exportation de gaz vers les marchés mondiaux, nous voulons prendre des mesures nécessaires.

Ainsi, sur ses riches champs pétroliers et gaziers de l`Azerbaïdjan nous avons beaucoup fait avec la participation de la communauté mondiale, c'est-à-dire avec des compagnies importantes, ces affaires ont un bel avenir. Les investissements étrangers sont répartis dans d`autres secteurs et on y prête de l`intérêt. Actuellement, la deuxième étape du programme de la privatisation de l`Azerbaïdjan se met en place. De grandes entreprises industrielles seront également privatisées. Nous voudrions que tout citoyen étranger, toute compagnie étrangère puisse participer à la privatisation en Azerbaïdjan, investir et travailler, cela fut reflété dans les lois que nous avons adopté. Nous avons adopté beaucoup de lois pour que les investisseurs étrangers viennent en Azerbaïdjan et ces lois leur permettent d`investir et de faire du profit.

Nous savons que pour que les investisseurs étrangers, surtout des investisseurs importants de l`Europe et de l`Amérique viennent dans un pays, en particulier dans un des états de l`ancienne Union soviétique on a besoin de plusieurs conditions. La première condition c`est la stabilité politique. Nous l`avons assurée en Azerbaïdjan. Bien que le conflit arménien - azerbaïdjanais ne soit pas encore résolu et plus d`un million de nos citoyens sont réfugiés et vivent dans les tentes, nous avons assuré la stabilité politique à l`intérieur de l`Azerbaïdjan.

La deuxième condition ce sont les lois qui offrent des garanties nécessaires aux investisseurs, la libéralisation de l`économie dans son intégralité - tout cela est assuré. C`est pour cette raison que les investissements affluent en Azerbaïdjan à présent.

S`il y a deux ans la plus grande partie d`investissements était placée dans le secteur pétrolier, en 1999. 60% de ces investissements étaient réservés au secteur non pétrolier et 40% au secteur pétrolier. Cela témoigne de ce que les investissements étrangers venaient non seulement au secteur pétrolier mais dans d`autres secteurs également. Ainsi l`Azerbaïdjan a de grandes possibilités économiques et un avenir heureux.

Comme vient de dire l`honorable ambassadeur, l`Azerbaïdjan occupe une position géostratégique très importante. Cela veut dire que l`Azerbaïdjan est une région importante entre l`Orient et l`Occident, entre l`Asie et l`Europe, située au bord de la Caspienne, au sud du Caucase, pays ayant de grandes possibilités. Au sud nous sommes limitrophe de l`Iran, au nord de la Russie. Nous avons une courte frontière avec la Turquie. Nos frontières avec l`Arménie sont violées, nous avons des frontières avec la Géorgie.

A présent plusieurs grands pays du monde s`intéressent au Caucase. Il existe une certaine concurrence pour le Caucase. C`est une partie de la politique mondiale. Cependant l`Azerbaïdjan défend fermement et protège son indépendance nationale. Il n`y a un seul soldat étranger sur le territoire de l`Azerbaïdjan. Et sur le territoire arménien il y a un grand nombre de bases militaires et d`armement russe- les missiles CC300, les canons "Scad", MIG 29 et autres avions modernes. Mais nous n'en avons pas. Puisque nous sommes un état indépendant. Les forces armées d`un autre pays ne peuvent pas être présentes sur le territoire de notre pays.

Notre situation s`aggrave pour la raison suivante par exemple en 1997 il s`avéra que le ministère de défense de la Russie avait mis à la disposition de l`Arménie l`armement, munitions, et équipement pour le montant d`un milliard de dollars. Naturellement, on y voit l`activité des groupes de mafia. Cet armement est celui d`état. Evidemment certains gens font de l`argent de cette manière. Et cela aggrave encore plus la situation dans la région.

Regardez la carte. Vous pouvez y voir les points dans le Caucase, surtout en Azerbaïdjan dont les missiles, les armes de l`Arménie peuvent frapper, peuvent atteindre. Naturellement cela aggrave la situation au Caucase du Sud. Et nous voudrions que la paix et le calme soient établis au Caucase du Sud. Le Caucase du Sud a une grande importance non seulement pour le Caucase du Sud mais pour tous les pays de l`Europe, de l`Asie. C`est pourquoi si la paix est établie entre l`Azerbaïdjan et l`Arménie, les trois pays du Caucase du Sud - Géorgie, Arménie et Azerbaïdjan pourront coopérer efficacement pour assurer également les intérêts de grands pays dans cette région, naturellement on pourrait créer le pacte de la paix, de la sécurité, du calme au Caucase du Sud.

J`ai avancé une proposition sur la création d`un tel pacte dans mon discours au sommet d`Istanbul de l`OSCE l`année passée et je me suis adressé à la Russie, l`Amérique, aux pays de l`Europe, à la Turquie et aux autres pays pour nous réunir et créer un tel pacte de sécurité. Le calme au Caucase du Sud, la liquidation du conflit sont très importants pour la Russie dans toute la force du terme, sont importants pour d`autres pays voisins du Caucase, importants pour l`Europe. Mais nous n`avons pas pu l`atteindre. Je pense que tout ce qui se fasse et surtout le développement de l`économie va assurer certains progrès dans ce domaine. J`ai signalé que l`Azerbaïdjan est un pays à la jonction de l`Asie et de l`Europe, de l`Orient et de l`Occident. L`Azerbaïdjan suivant ses anciennes traditions nationales, profite des valeurs européennes, laïques et mondiales il y a déjà deux siècles. L`Azerbaïdjan un pays musulman d`après son origine nationale, préserve ses valeurs nationales et morales et en même temps dès XIX siècle commença à s`assimiler les valeurs européennes, valeurs mondiales. La synthèse des valeurs européennes, mondiales avec les valeurs nationales morales de notre pays a donné de résultats parfaits. Cela a créé une base pour la fondation de l`état de droit, laïc, démocratique. A présent nous suivons cette voie. Suivant cette voie nous voudrions nous lier plus étroitement à l`Occident, à l`Europe. C'est-à-dire nous voulons nous enrichir encore plus de valeurs européennes, mondiales. Pour cette raison nous sommes à la veille de l`adhésion au Conseil de l`Europe.

Vous savez qu`il y a quatre ans que l`Azerbaïdjan, la Géorgie et l`Arménie sont candidats à l`adhésion au Conseil de l`Europe. Il y a quatre ans que nous coopérons avec le Conseil de l`Europe. Il y a un an que la Géorgie devint un membre à part entière, membre titulaire du Conseil de l`Europe. Cette année, le 28 du mois passé, l`Assemblée parlementaire du Conseil de l`Europe décida faire adhérer l`Azerbaïdjan et l`Arménie ensemble au Conseil de l`Europe. Nous l`apprécions hautement et nous considérons que les pays européens, les pays entrant au Conseil de l`Europe protègent notre pays, lui prêtent l`attention.

En même temps nous comprenons que l`adhésion au Conseil de l`Europe nous revêtit de nouveaux engagements supplémentaires et nous fixe des objectifs. Nous savons que ces tâches sont très difficiles. Parce que parfois on estime en Europe ou en Amérique que si nous avons proclamé notre état démocratique alors tout de suite nous devons devenir pays démocratique. Cela veut dire qu`en Azerbaïdjan ou dans d`autres pays de la CEI la démocratie doit être identique à celle de la France, de l`Autriche ou de l`Amérique. Naturellement que cela n`est pas réelle. Puisque vous, Autrichiens allaient vers la démocratie pendant de longues années, avaient suivi cette voie pendant des dizaines d`années. Chez vous la démocratie ne s`est pas établie au bout d`un an ou de cinq, ou de dix ans. Le problème majeur c`est de suivre cette voie et de le considérer stratégique. C`est l`essentiel et nous l`avons pris pour base, nous le considérons comme stratégique et nous suivons cette voie. C`est pourquoi, après l`adhésion au Conseil de l`Europe, nous nous sommes engagés de remplir les exigences du Conseil de l`Europe dans un délai plus court que celui réservé aux pays européens. Je pense que ce problème sera examiné par le Comité des ministres du Conseil de l`Europe et nous pourrons devenir cette année membre à part entière du Conseil de l`Europe. Je vous assure que nous serons dignes de devenir membre du Conseil de l`Europe.

Le problème majeur de l`état azerbaïdjanais c`est la défense, la préservation et la pérennité de l`indépendance nationale. Nous ne voulons plus perdre notre liberté nationale, notre indépendance nationale. Nous voulons que notre peuple soit libre. Nous voulons être maître de notre destin et en cette qualité d`établir les relations mutuellement avantageuses avec tous les pays, établir avec tout le monde les relations de paix. Nous sommes partisans de la paix. Nous sommes partisans de la paix au Caucase du Sud et au Caucase et dans le monde entier. Le XX siècle qui prend fin avait démontré par ces guerres combien de préjudice a été porté à l`humanité. Tout le monde doit en tirer la conclusion. Tout peuple doit faire la conclusion, le peuple aussi petit que le nôtre, le peuple azerbaïdjanais doit le faire également.

Nous menons cette politique au seuil du XXI siècle et nous allons la suivre au XXI siècle également.

Je vous remercie pour votre attention. Si vous avez des questions je suis prêt à répondre. 

Journal "Bakinski rabotchi" du 11 juillet 2000.

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