De l`entretien en tête à tête du Président de la République d`Azerbaïdjan Heydar Aliyev avec le Président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine - Le 25 janvier 2002


Vladimir Poutine: Cher Heydar Aliyevitch!

Les derniers temps à mon avis les relations bilatérales entre la République d`Azerbaïdjan et la Fédération de Russie se développent d`une manière efficace. Cela se voit dans le secteur économique, la coopération politique s`est améliorée, la coordination sur l`arène internationale s`est améliorée. Ce sont non seulement les signes positifs de l`amélioration mais de la restauration qualitative des relations entre deux états.

Hier chez moi nous avons noté qu`il faut faire beaucoup et nous espérons, je ne m`en doute pas que votre visite servira d`impulsion pour le développement de nos relations non seulement au niveau politique, mais au niveau des gouvernements. A présent à mon avis la commission intergouvernementale travaille intensivement et avec succès, la rencontre des coprésidents est prévue pour le mois de mars, cette fois-ci à Bakou. Je le plaisir de marquer que pour la première fois durant de longues années la coopération entre les départements militaires a commencé. Nos militaires commencèrent à se rencontrer, discuter des problèmes du génie militaire, coordonner leurs efforts dans les domaines intéressants pour les deux parties. A cet égard je ne peux pas ne pas noter que la compréhension mutuelle est atteinte en ce qui concerne la station de Gabala. Tout cela est une bonne base pour que votre visite devienne très significative.

Heydar Aliyev: Merci beaucoup, Vladimir Vladimirovitch. Je Vous remercie cordialement pour votre invitation d`effectuer la visite d`état en Russie. Je Vous remercie pour l`accueil chaleureux, pour l`hospitalité, pour l`entretien très substantiel et très amical d`hier chez vous. A mon avis nous y avons discuté de beaucoup de choses. Moi comme Vous également je suis très satisfait des progrès en cours dans les relations russo- azerbaïdjanaises. Cela a eu lieu, et je dois le dire franchement, après votre élection au poste de Président. Le processus intense du développement de nos relations a commencé à temps, nous nous sommes rencontrés plusieurs fois. Mes adjoints ont compté nos rencontres, à mon avis nous nous sommes rencontrés pendant ce bref délai 16 fois. Cela témoigne de l`importance de ces rencontres et chacune de ces rencontres était très significative, substantielle et nous avons discuté de beaucoup de questions.

Je considère que l`état actuel de nos relations puisse être l`objet de satisfaction. En même temps je considère cela comme le début des actions conjointes pour développer les relations dans toutes les sphères - économique, politique et aussi de coopérer dans le domaine internationale et militaire. Je considère que ce que nous avions pu préparer pour la signature, à mon avis nous signerons l`accord sur la station radar, c`est une grande affaire. Il y a 10 ans depuis la chute de l`URSS et tous ces 10 ans, il est vrai, la Russie exploitait cette station, cependant il n`y a pas eu d`accord. En même temps cela prouve que peut être on n`a besoin d`accord, on peut l`exploiter sans accord mais il vaut mieux d`avoir un accord.

Vladimir Poutine: Vous m`avez fait peur…

Heydar Aliyev: Pourquoi je vous ai fait peur?

Vladimir Poutine: Peut être on n`a besoin d`accord… A mon avis on en a besoin, bien sûr, Heydar Aliyevitch et le fait que nous avons changé le niveau des relations entre nos deux pays et que nous avons pu venir aux accords, c`est très bien. Pour d`autres problèmes également nous pourrions coopérer, pour l`avantage mutuelle, y compris dans le domaine de la Capsienne et autres questions.

Heydar Aliyev: C`est juste, Vladimir Vladimirovitch. Je veux dire que nos positions sur la Caspienne se ressemblent beaucoup. Il y a un an lors de votre visite officielle à Bakou nous avons signé l`accord de principe et hier nous avons parlé de l`éventuelle coopération. A mon avis nous, La Russie, le Kazakhstan et l`Azerbaïdjan, coopérons ensemble et nous pouvons faire avancer ce problème pour résoudre définitivement le problème du statut juridique de la Caspienne. 

Traduit du journal "Bakinski rabotchi" du 29 janvier 2002

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