Fêtes nationales et Jours de Mémoire dans la République d’Azerbaïdjan


    
En rouge
 , les jours fériés. En vert , les célébrations officielles, les jours de mémoire, les festivités annuelles qui ont une grande signification pour le pays  mais qui ne sont pas des fêtes au sens propre du mot.

1 - 2 Janvier


















 

Fête du Nouvel An

Le mois de Janvier (“Januarus” en latin),désigné sous ce nom en l'honneur du dieu romain Janus. Selon le calendrier grégorien, il est le premier mois de l'année. Le calendrier grégorien fut adopté en 1582. En Russie, par décret, Pierre le Grand opta pour le calendrier "julien". Selon les termes ce décret, le 1er janvier fut déclaré jour de la naissance de Jésus et premier jour de l'année de sorte de le XVIIIè S.commença au premier janvier 1701

En 1918, le chef du gouvernement de la Russie soviétique, V.I.Lénine, signa un décret d'adoption du calendrier grégorien. De la sorte, si le Jour de l'An était célébré jusque là le 13 janvier, depuis lors cette différence s'est estompée et le Jour de l'An est calculé pour tomber au 1er janvier, qui est un jour férié.
En République d'Azerbaïdjan, ce même calendrier est en vigueur et le premier janvier est un jour férié
Depuis 2006 le 1er et le 2 janvier sont des jours de fête et déclarés Jours fériés, non travaillés.

Remarque : depuis 2006, une règle s
'applique, selon laquelle si un jour de fête coïncide avec un jour férié le jour qui suit est un jour de congé officiel. 

20 janvier

 

Jour de deuil du peuple azerbaïdjanais

La journée du 20 janvier est entrée dans l'histoire du peuple azerbaïdjanais comme celle de l'une des tragédies les plus sanglantes. L'acte de terrorisme barbare perpétré contre le peuple azerbaïdjanais ce jour-là par l'appareil militaire de l'ex-Etat soviétique demeurera toujours comme une page noire dans l'histoire univeselle, comme un des crimes les plus graves contre l'humanité. Sévir contre une population innocente soulevée dans la lutte pour la liberté nationale et pour l'intégrité territoriale de son pays, tuer et blesser des centaines de personnes innocentes à la suite d'une politique de terreur massive, a démontré au monde entier l'essence criminelle d'un régime soviétique qui était à la veille de son effondrement.

L'intervention à Bakou d'un importantcontingent de l'Armée soviétique, d'unités spéciales et de troupes du Ministère de l'Intérieur, a été conduite avec une brutalité et une cruauté sans précédents. A cette époque, l'Azerbaïdjan était aussi soumise à l'agression de l'Arménie voisine. Dans ce cas précis, la direction soviétique n'a pris aucune mesure pour prévenir le conflit, mais bien au contraire a inclus dans ses troupes des soldats et des officiers arméniens mobilisés des régions de Stavropol, de Krasnodar, de Rostov et les Arméniens qui servaient dans l'armée soviétique et même des soldats étudiants.

Les troupes (selon certaines informations, leur nombre était de soixante mille) entrées dans Bakou pour “exécuter l'ordre de combat” avaient reçu une formation psychologique (l'organisation “Chit” selon les rapports des experts indépendants militaires): “vous êtes acheminés à Bakou pour protéger les Russes, la population locale les tue sauvagement; des extrémistes ont intsallé des tireurs d'élite sur les toits des immeubles autour de la caserne Salyan (le lieu où se trouve le bataillon principal à Bakou), seulement il y a 100 points de feu; les immeubles, les appartements sont pleins de membres armés du Parti de Front populaire de l'Azerbaïdjan (Xalq Cebhesi), ils tireront sur vous avec des mitrailleuses”.

Sous la direction de Mikhael Gorbatchev, la direction de l'Empire soviétique a utilisé habilement les cartes “russe et arménienne” à Bakou. Les troupes ont fait leur entrée à Bakou pour protéger les familles des militaires et pour prévenir l'arrivée au pouvoir des “extrémistes nationalistes” En fait, c'était un mensonge éhonté et de la pure hypocrisie. Car les “arguments” de la direction soviétique étaient faux, et il n'y avait nul besoin de faire entrer à Bakou des troupes aussi lourdement armées. Il y avait déjà 11.500 soldats des troupes du Ministère de l'intérieur, des unités de la garnison de Bakou du Ministère de la Défense, des forces contre les attaques aériennes. Le commandant de la quatrième armée était aussi à Bakou.

Malgré tout cela, le 19 janvier 1990, Mikhail Gorbatchev, en violation flagrante de l'article 119 de la Consitution de l'URSS et l'article 71 de la Constitution de la RSS d'Azerbaïdjan, a signé un décret proclamant l'état d'urgence à Bakou à partir du 20 janvier. Mais le groupe “Alfa” du Comité de la Sécurité Nationale de l'URSS a fait les installations de fourniture électrique de la télévision d'Azerbaïdjan et le 19 janvier, à 19h27, les émissions de télévision se sont interrompues. La nuit les troupes sont entrées dans une ville qui n'était pas au courant de la déclaration de l'état d'urgence et ont commencé à tirer sur la population. Le 20 janvier à 00h00, il y avait déjà neuf morts avant l'entrée en vigueur du décret de Gorbatchev. La déclaration de l'état d'urgence à Bakou a été annoncé à la population le 20 janvier à 7h00 du matin par la radio nationale. Alors que le nombre des morts atteignait déjà le chiffre de 100. Cependant, les hauts fonctionnaires envoyés en Azerbaïdjan par Gorbatchev avaient déclaré qu'une situation d”urgence ne serait pas déclaré à Bakou. Voilà le vilain visage de la direction de l'Empire soviétique sous la direction de Mikhail Gorbatchev dont les mains étaient rouges du sang de centaines de personnes innocentes et qui recevra le prix Nobel de la paix....

Les chars et les BTR ont tout écrasé sur leur chemin dans les rues de Bakou, les militaires ont tiré sur chaque étage et sur tout. La population a été victime de ces tirs non seulement dans la rue, mais aussi dans les appartements, dans les bus. On a tiré aussi sur les ambulances et le corps médical qui sont venus au secours des blessés; Pendant quelques jours 137 personnes ont été tuées, 700 ont été blessées, plus de 800 personnes ont été arrêtées illégalement.

26 février 

 

Journée du génocide de Khodjalou et du  deuil national

Dans la nuit du 25 au 26 février 1992, les formations armées arméniennes, avec le soutien d'un armement lourd et l'appui de volontaires de la 366ème brigade motorisée de l'ex-Union Soviétique cantonnée à Khankendi, ont conçu le plan d'envahir la ville de Khodjalou.

L'assaut de la ville fut précédé d'un pilonnage massif de l'artillerie, de tirs d'armement lourd, renouvelé au soir du 25 février. En conséquence de quoi, des incendies se déclarèrent et à cinq heures du matin le 26 la ville était pratiquement en totalité la proie des flammes. La  population qui était demeurée en ville, environ 2500 personnes, furent contraintes d'abandonner leurs maisons natales avec pour seul espoir de parvenir à se frayer un passage en direction de la ville d'Aghdam, le chef lieu du canton qui était le lieu le plus proche peuplé d'Azerbaïdjanais.

Mais leur projet n'était pas destiné à se réaliser. Les formations armées arméniennes, avec le concours des forces de la brigade motorisée, écrasèrent la ville de Khodjalou avec une exceptionnelle cruauté, pratiquant des exécutions sommaires contre une population pacifique. Au total, 613 personnes furent tuées, parmi lesquelles 63 enfants, 106 femmes, 73 personnes âgées, 8 familles anéanties en totalité, 25 enfants ont perdu leurs deux parents, 130 enfants ont perdu un de leurs parents. On releva 487 blessés, dont 76 enfants, et 1275 personnes furent prises en otage. 150 personnes sont déclarées disparues.

Des dommages colossaux ont été infligés aux biens publics et au patrimoine privé, évalués à cinq milliards de roubles (en valeur 1992).

Ces chiffres parlent d'eux-mêmes et illustrent la tragédie sanglante du conflit du Haut-Karabagh provoqué en 1988.

 8 mars








 

 

Journée internationale de la Femme

Le 8 mars, Journée internationale des Femmes pour l'égalité des droits, l'égalité économique et l'égalité politique. La décision de célébrer cette journée internationale des Femmes fut prise sur une proposition faite par Clara Tsetkine à seconde conférence internationale des femmes socialistes en 1910 à Copenhague. Tout d'abord, cette journée fut instaurée en 1911 en Allemagne, en Autriche, en Suisse et au Danemark. Cette journée fut célébrée en Russie à partir de 1913 et en Azerbaïdjan à partir de 1917. Jusqu'en 1914, cette journée fut fixée à des dates différentes. L'instauration de cette Journée internationale de la Femme le 8 mars devint une tradition depuis que les femmes d'Autriche, de Hongrie, de Russie, des Etats-Unis et d'autres Etats eurent convenu d'arrêter cette date.

Depuis lors, dans tous les pays, le 8 mars est institué également Journée de solidarité dans la lutte pour la paix. A partir de 1965, dans la RSS d'Azerbaïdjan, le 8 mars fut déclaré jour férié.  Après la restauration de son indépendance, la République d'Azerbaïdjan a conservé au 8 mars son statut de jour de fête.

 Remarque : depuis 2006, une règle est en vigueur, selon laquelle si un jour de fête coïncide avec un jour de congé officiel, alors le jour qui suit est déclaré jour férié.

21 mars

 





 

 

 

Fête de Novrouz

Novrouz est célèbré en l'honneur de la nature et du printemps et marque le début de l'année nouvelle. Le premier jour du printemps indique dans le calendrier le cycle annuel du soleil.

Cette fête plonge ses racines historiques dans la lointaine antiquité, au temps de la figure de Zarathoustra, et sa datation la situe entre 3700 ou 5000 ans

Dans l'ancienne Babylone, cette fête se célébrait le 21 du mois de Nissan (mars et avril) et durait 12 jours. A chacun de ces 12 jours étaient assortis des rituels (cérémonies liturgiques) et des réjouissances. Dans le premier document écrit, on constate que les fêtes de Novrouz étaient célébrées en 505 avant notre ère.

L'islam conféra à cette fête de Novrouz une teinte de religiosité. Cependant, les grands civilisateurs que furent Firdaousi, Roudaki, Avicenne, Nizami, Saadi, Hafiz ont confirmé de manière probante que la célébration de Novrouz avait cours longtemps avant l‘islam.

Parmi les œuvres consacrées à Novrouz, on peut citer le "Siyaset-name" de Nizami et le "Novrouz-name" d'Omar Khayyam.

L'Azerbaïdjan, le pays du Feu, recèle des riches traditions liées au culte du feu et la fête de Novrouz, dans ce contexte culturel, demeure un symbole de purification et de conspuation du Mal.

Le point d'orgue de Novrouz advient au moment où l'ancienne année remet tous ses pouvoirs à la nouvelle. Traditionnellement, à ce moment-là, en l'honneur de Novrouz, on tire le canon et on vide le chargeur des armes à feu. Encore au XIXè S, N.Doubrovine pouvait écrire à ce propos : "En Azerbaïdjan, la venue du printemps était annoncée dans les villes et les villages par des salves d'armes à feu. Adam Oléari, qui prit part aux festivités organisées à l'occasion de Novrouz, écrivit : "L'astrologue, fixant au moyen de ses appareils astronomiques et du cadran solaire la hauteur de l'Astre, au moment de l'union du jour et de la nuit (l'équinoxe), déclarait : "La nouvelle année est là". Et à ce moment précis retentissait à l'unisson et de la musique et les tirs des canons depuis les tours et les murailles de la ville. Ainsi débutait la fête du printemps (1637)".

Novrouz est une fête joyeuse et aimante. Novrouz est une fête qui concentre sur elle-même les valeurs traditionnelles du peuple d'Azerbaïdjan.

Remarque : depuis 2006, une règle est en vigueur, selon laquelle si un jour de fête coïncide avec un jour de congé officiel, alors le jour qui suit est déclaré jour férié.

31 mars
 

 

Jour du génocide des Azerbaïdjanais

Le jour du Génocide des Azerbaïdjanais.

Il est fixé chaque année au 31 mars. En mars et avril 1918, des Arméniens massacrèrent 30.000 Azerbaïdjanais à Bakou, à Chemakha, à Gouba dans le Mougan et à Lenkoran tandis que des dizaines de milliers étaient chassés de leurs terres. Seulement à Bakou, 10.000 Azerbaïdjanais furent tués avec une particulière cruauté, dans la région de Chemakha 58 villages furent anéantis et 7000 personnes perdirent la vie (dont 1653 femmes et 965 enfants). Dans la région de Gouba, 122 villages auront été rasés, dans les parties montagneuses du Karabagh 150, au Zanguezour 115, dans la Goubernia d'Erevan 211, dans le territoire de Kars 92.  La population, sans distinction d'âge ou de sexe, a subi un génocide.

Dans de nombreuses parutions des Azerbaïdjanais d'Erevan (le journal "Ashradavor" (le grand travailleur), du 2 novembre 1919), on signale que dans cette ville historiquement azerbaïdjanaise et dans sa région 88 villages ont été détruits en peu de temps, que 1920 maisons ont été brûlées et que 131.970 personnes ont été tuées. Le 26 mars 1998, le Président de la République d'Azerbaïdjan Heydar Aliev a signé un décret spécial aux termes duquel fut instituée la date du souvenir du 31 mars, Journée dédiée au Génocide des Azerbaïdjanais.

9 mai

 

Jour de la Victoire contre le fascisme

La seconde guerre mondiale: cette époque se rappelle aux mémoires comme une époque effroyable, pleine de détresse tragique pour l'humanité.

Pendant les années de la guerre ( 1941-1945), le peuple azerbaïdjanais a démontré des formes sublimes d'héroïsme et d'intrépidité, tant sur le front qu'à l'arrière. En des délais très courts furent formés dans notre République 87 bataillons de combat et 1124 détachements d'autodéfense. Entre 1941 et 1945, plus de 600.000 valeureux fils et filles de l'Azerbaïdjan partirent pour le front.

Les divisions azerbaïdjanaises ont fait l'expérience glorieuses du chemin de sang qui les a conduits du Caucase à Berlin. Environ 130 de nos compatriotes ont été honorés du titre de Héros de l'Union Soviétique, 30 ont été décorés de "l'ordre de la Victoire". 170.000 soldats et officiers de l'Azerbaïdjan ont été décorés de différents ordre et médailles de l'URSS. Deux fois Héros de l'Union Soviétique, Azi Aslanov, les Héros de l'Union Soviétique Israfil Mammedov, Rouslan Vezirov, Adil Gouliev, Ziya Bouniadov, Geraï Assadov, Melik Maggeramov, Mekhti Gousseïnzadeh ; les générauxMahmoud Abilov, Akim Abbasov, Trlan Aliyarbekov, Hadjibala Zeynalov et de nombreux autres ont écrits de nouvelles pages de l'Histoire de notre peuple par leur héroïsme.

Dans notre République, de grands travaux étaient en cours pour faire passer l'économie au stade de l'économie de guerre. En peu de temps, Bakou se transforma en arsenal tourné vers l'armée combattante. Sans ménager leurs efforts, les employés du secteur pétrolier, faisant preuve de vaillance et d'héroïsme, ont fourni du carburant et des produits industriels.

Sous la direction de l'académicien Youssif Mamedaliev fut élaborée une nouvelle technologie en matière de carburants aéronautiques. Grâce à l'abnégation des employés du secteur pétrolier, l'Azerbaïdjan est parvenu à une production record de 23.5 millions de tonnes d'or noir, ce qui représentait 71.4%  de toute la production de pétrole de l'URSS. Pour l'ensemble de la période du conflit mondial, les pétroliers d'Azerbaïdjan ont fourni au pays 75 millions de tonnes de pétrole, 22 millions de tonnes de benzine et d'autres dérivés pétroliers. On peut dire avec assurance que le pétrole de Bakou a compté parmi les facteurs fondamentaux de la victoire sur le fascisme.Il suffit de considérer que quatre avions sur cinq, tous les tanks, tous les véhicules ont fonctionné avec les carburants de Bakou. La Grande Guerre Patriotique fut une démonstration massive d'héroïsme et d'abnégation du peuple azerbaïdjanais.

Remarque : depuis 2006, une règle est en vigueur, selon laquelle si un jour de fête coïncide avec un jour de congé officiel, alors le jour qui suit est déclaré jour férié.

28 mai

 

Jour de la République

Le XXè S. est entré dans l'Histoire non seulement comme le siècle de la science et des techniques, mais aussi comme le siècle de la renaissance nationale, de la désagrégation des empires coloniaux et de la formation de nouveaux Etats nationaux.

Au terme du processus de la révolution de février, advenu en Russie en 1917, l'autocratie tsariste est tombée.

Dans notre pays réapparurent les mouvements nationaux des peuples opprimés par le tsarisme. Le 28 mai 1918 s'est formée la République Démocratique d'Azerbaïdjan (1918- 1920), le premier Etat laïque et démocratique de l'Orient musulman. Elle demeura dans les esprits comme une tentative de restauration d'un Etat national.

Depuis 1990, le Jour de la République, le jour de la renaissance de notre Etat indépendant, est une fête nationale.

Remarque : depuis 2006, une règle est en vigueur, selon laquelle si un jour de fête coïncide avec un jour de congé officiel, alors le jour qui suit est déclaré jour férié.

15 juin

 

Journée du Salut national du peuple azerbaïdjanais

En octobre 1991, l'Azerbaïdjan deviant indépendant. Cependant les premières années de l'indépendance se signalèrent par un manque de direction politique au pouvoir et par une crise totale dans la refondation de l'Etat, de toutes les institutions, y compris celles de l'armée et des forces de l'ordre. La situation empira encore du fait d'une agression irrédentiste de l'Arménie. Pendant l'été 1993, la menace de laguerre civile devint une réalité. Dans ces heures difficiles pour la Patrie, Heydar Aliev revint au pouvoir. Le 15 juin 1993, Heydar Aliev fut élu président du Soviet Suprême de la République d'Azerbaïdjan. De la sorte, le 15 juin entra dans notre Histoire comme "le Jour du Salut national". En juin 1997 le Milli Madjlis, en union avec l'opinion publique, déclara cette journée "jour férié".

Remarque : depuis 2006-, une règle est en vigueur, selon laquelle si un jour de fête coïncide avec un jour de congé officiel, alors le jour qui suit est déclaré jour férié.

26 juin

 

Jour des Forces Armées de la République

Le 9 octobre 1991, le Soviet Suprême de la République d'Azerbaïdjan vota une loi portant création d'une armée.

Sur la base d'un décret présidentiel du 22 mai 1998, le 26 juin fut déclaré "Jour des Forces armées".

Remarque : depuis 2006, une règle est en vigueur, selon laquelle si un jour de fête coïncide avec un jour de congé officiel, alors le jour qui suit est déclaré jour férié.

18 octobre

 

Journée de l'Indépendance national

Le 30 août 1991, lors d'une session extraordinaire du Soviet Suprême de la République d'Azerbaïdjan, fut adoptée la "Déclaration sur l'Indépendance nationale de la République d'Azerbaïdjan".

Lors de la session historique du Soviet Suprême de la République d'Azerbaïdjan du 18 octobre 1991, fut adopté à l'unanimité l'Acte Constitutionnel sur "l'Indépendance étatique de la République d'Azerbaïdjan".

Le 29 décembre 1991, dans la République d'Azerbaïdjan, eut lieu un vote au suffrage universel. Sur les bulletins du référendum ne figurait qu'une seule question : "Etes-vous pour l'Acte Constitutionnel sur "l'Indépendance étatique de la République d'Azerbaïdjan ?"

Le peuple azerbaïdjanais se prononça en faveur de l'indépendance étatique.

En mai 1992, le Milli Madjlis ( le Parlement) validait l'hymne national de la République d'Azerbaïdjan (musique d'Ouzeïr Hadjibekov et paroles d'Ahmed Djavad) et quelque temps après le drapeau national, l'emblème étatique avec huit étoiles autour des langues de feu.

9 novembre

 

Jour du Drapeau national de la République

Le drapeau national de l'Azerbaïdjan fut voté en souvenir de son adoption par la République démocratique  d'Azerbaïdjan le 9 novembre 1918, lequel demeura  le symbole de la nation jusqu'en avril 1920. Pendant la période soviétique, il fut remplacé par le drapeau de la République socialiste soviétique d'Azerbaïdjan.

De manière officielle, le drapeau fut pavoisé sur le bâtiment du Soviet Suprême du Nakhitchevan, le 19 janvier 1990, en conformité avec la résolution du Madjlis Suprême de la République autonome du Nakhitchevan. Quoique huit jours plus tard la résolution en question fut annulée par le Soviet Suprême de la RSS d'Azerbaïdjan. A la session du Madjlis Suprême de la République autonome du Nakhitchevan, qui s'est déroulée  sous la présidence du chef de l'ensemble de la nation azerbaïdjanaise, Heydar Aliev, le 17 novembre 1990, le drapeau de la République démocratique d'Azerbaïdjan de 1918 fut adopté comme drapeau officiel de la République autonome du Nakhitchevan. Le Soviet Suprême de la République d'Azerbaïdjan, prenant sous la pression de l'opinion publique une loi sur le drapeau officiel, conféra au drapeau tricolore le statut de drapeau national de la République d'Azerbaïdjan.

La République d'Azerbaïdjan, ayant restauré le 18 octobre 1991, en conformité avec l'Acte Constitutionnel, son Indépendance nationale, s'étant proclamé Etat successeur de la République démocratique d'Azerbaïdjan de 1918, se dota d'attributs étatiques, parmi lesquels un drapeau officiel.

Remarque : depuis 2006, une règle est en vigueur, selon laquelle si un jour de fête coïncide avec un jour de congé officiel, alors le jour qui suit est déclaré jour férié.

12 novembre

 

Jour de la Constitution

La Constitution adoptée en 1995 est devenue la quatrième Constitution de l'Etat azerbaïdjanais, ouvrant sur une nouvelle ère historique.

L'histoire de la construction constitutionnelle de la République d'Azerbaïdjannous ramène à la période d'initiation, dans le cadre de l'URSS.

La première Constitution de l'Azerbaïdjan fut adoptée le 19 mai 1921, lors du Ier Congrès des Soviets pan-azerbaïdjanais. Une nouvelle rédaction de la Constitution de la République d'Azerbaïdjan , conformément à la Constitution de l'URSS de 1924, fut entérinée le 14 mars 1925 au IVème Congrès des Soviets pan-azerbaïdjanais. Le 21 avril 1978, fut adoptée une nouvelle Constitution de la RSS d'Azerbaïdjan, traduisant la réalité d'une nouvelle étape de l'histoire du pays. Avec le couvrement de son indépendance apparut la nécessité de la préparation d'une nouvelle Constitution. A cet effet fut fondée une commission spéciale, placée sous l'autorité du Président Heydar Aliev. La Constitution fut adoptée en respect de la volonté du peuple par voie de référendum le 12 novembre 1995.

La Constitution de 1995 a jeté les bases de la construction de l'Etat de la République d'Azerbaïdjan. Le texte de la Constitution de la République d'Azerbaïdjan se compose de cinq parties, de 12 chapitres et de 158 articles.

Chaque 12 novembre, on célèbre dans le pays le "Jour de la Constitution de la République d'Azerbaïdjan.

17 novembre

 

                                Journée de la Renaissance nationale 

 Dans les premiers jours de 1988 débutèrent les prémices de l'agression de l'Arménie contre l'Azerbaïdjan. Profitant de la complaisance de la direction de  l'Union Soviétique envers l'Arménie, on donna quitus à l'expulsion de plus de 200.000 Azerbaïdjanais de leurs lieux de vie historiques. 

Le 17 novembre 1988, sur la place principale de Bakou, la place de la Liberté, commencèrent des réunions publiques ininterrompues de la population azerbaïdjanaise en signe de protestation contre les agissements de l'Arménie et du Kremlin.

A partir de 1992, le 17 novembre est célébré comme la
"Journée de la Renaissance nationale".

31 décembre

 

Jour de la Solidarité des Azerbaïdjanais du monde entier

Le 31décembre de chaque année est consacré à la Journée de la Solidarité des Azerbaïdjanais. Partout dans le monde vivent des dizaines de millions d'Azerbaïdjanais, en Iran (l'Azerbaïdjan du sud), en Turquie, en Allemagne, en France,, en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis, dans les pays du Proche-Orient. La plus nombreuse diaspora azerbaïdjanaise se trouve en Russie, entre 1,5 et 2 millions de personnes.

Avec la formation de la République d'Azerbaïdjan, le statut social de la diaspora prit une autre signification ; elle intensifia les diverses formes de ses activités pour le bien du peuple azerbaïdjanais. En 1993, un décret présidentiel déclara le 31 décembre "Journée de la Solidarité des Azerbaïdjanais".

Remarque : depuis 2006, une règle est en vigueur, selon laquelle si un jour de fête coïncide avec un jour de congé officiel, alors le jour qui suit est déclaré jour férié.


 

Fête du Sacrifice

Fête religieuse du Sacrifice.

La fête de Gourban est célèbrée dans l'ensemble du monde musulman. La cérémonie religieuse du Sacrifice existait bien longtemps avant l'Islam.

Deux ans après l'Hégire, année de la migration du Prophète Mahomet de Médine à la Mecque, on conçut dans le monde musulman une nouvelle conception de la cérémonie du sacrifice, sous la forme de dons aux plus pauvres et aux orphelins, en remerciement de la réalisation d'un vœu.

La cérémonie religieuse du Sacrifice se réfère à l'épisode du Prophète Abraham. Il vit en rêve que Dieu lui ordonnait de lui donner son fils Ismaël en sacrifice, afin de vérifier la fermeté de sa foi. Profondément croyant, Abraham était prêt à  exécuter l'injonction divine de même qu'Ismaël était prêt à se sacrifier.

A l'époque de la fête du Sacrifice, chaque notable musulman doit apporter un animal à sacrifier et distribuer la viande parmi les pauvres et les orphelins. L'acte du sacrifice est perçu comme une élévation spirituelle de la personne jusqu'au sommet de la vérité de la foi. Dans le Coran, il est écrit : "Pour Allah, il n'est besoin ni de viande, ni du sang des animaux, mais de votre foi seule".

La fête du Gourban dure deux jours.

 Remarque : depuis 2006, une règle est en vigueur, selon laquelle si un jour de fête coïncide avec un jour de congé officiel, alors le jour qui suit est déclaré jour férié.


 

Fête du Ramadan

Le mois saint de Ramadan fut fixé pour les Musulmans dans la deuxième année de l'Hégire (en 622).

Le mois de Ramadan enseigne aux gens à aimer de tout leur cœur les instructions d'Allah au moyen d'une épreuve physique et d'un affermissement de la foi. Pendant ce moi, les Musulmans observent un jeûne – oroudjlouk -.

L'histoire du jeûne (oroudjlouk) commence dans la deuxième année de l'Hégire quand, dans la ville de Médine, le Prophète Mahomet institua pour les Musulmans le mois de Ramadan. En particulier, au cours d'une des dix dernières nuits du mois de Ramadan, Allah fit le don du Coran aux Musulmans. On dit que cet événement eut lieu dans la nuit du 23 au 24, ou dans celle du 26 au 27. Cette nuit porte le nom de "Laylat al-Qadr", une nuit intense et puissante.  Dans le Coran, à propos de cette nuit, il est dit : "Nous avons effectivement offert au cours de cette nuit la force, la puissance, cette nuit est plus forte que mille mois, les Anges sont descendus sur terre et attendent un ordre d'Allah, pendant cette nuit et jusqu'à l'aube" (97 :1-5).

Pendant la période du jeûne (oroudjlouk), il n'est pas permis de manger pendant qu'il fait jour, de fumer, d'accomplir le devoir conjugal et d'autres choses encore. Sont exemptés du jeûne les enfants, les femmes enceintes, les gens gravement malades, les militaires et les voyageurs.

Le temps du jeûne se calcule par rapport au nouveau mois (la lune) et dure 29 à 30 jours. Dans le Coran ; il est dit : "mangez, buvez tant que vous pouvez distinguer un fil noir d'un blanc, puis observez le jeûne jusqu'à l'arrivée de l'obscurité (2 :187).

Le jeûne existait déjà avant l'Islam. A ce propos, on lit dans le Coran : «Il vous est donné d'observer le jeûne comme cela fut prescrit à vos prédécesseurs".

Le temps du jeûne (oroudjlouk) s'achève par la fête de Aïd al-Fitr". Ce jour-là, tous les Musulmans riches et possédant des biens doivent aider les Musulmans pauvres. Depuis 1993, la fête du Ramadan se célèbre au niveau de l'Etat.

La fête du Ramadan dure deux jours.

Remarque : depuis 2006, une règle est en vigueur, selon laquelle si un jour de fête coïncide avec un jour de congé officiel, alors le jour qui suit est déclaré jour férié.