Discours de Heydar Aliyev, Président de la République d`Azerbaidjan, à la conférence de presse commune avec Léonid Koutchma, Président de l`Ukraine - Au Palais présidentiel, le 28 juillet 1995


En effet, une déclaration pour les représentants de la presse a été prononcée lors de nos précédents discours. Néanmoins je vais encore prononcer quelques mots, ensuite je vais passer la parole à notre respectable hôte, à Léonid Danilovitch Koutchma.

La visite officielle du Président ukrainien Léonid Danilovitch Koutchma touche à sa fin. Il est vrai, nous irons encore à l`usine de fabrication de climatiseurs. Je voudrais dire que c`est un grand plaisir pour moi que Léonid Danilovitch ait accepté notre invitation et soit venu en visite officielle en Azerbaidjan. Nous avons conduit des travaux très fructueux. L`essentiel est que nous ayons eu la possibilité d`avoir un échange de vues très libre sur de nombreuses questions, et, bien sûr, surtout sur les questions relatives à nos relations bilatérales. Il a passé du temps depuis l`accession de l`Ukraine et de l`Azerbaidjan à leur indépendance. Pendant cette période, il s`est déroulé et se déroulent des processus très sérieux socio-politiques et socio-économiques en Ukraine et en Azerbaidjan. Ces processus se développent dans tous les espaces de l`ex-Union Soviétique, dans les pays de CEI dont nos pays respectifs sont aussi membres. C`est pourquoi, il nous intéresse beaucoup de faire un échange d`opinion sur ce qui s`y passe, par quel chemin s`avance ce grand pays d`Europe, après avoir accédé à son indépendance.

Il nous intéresse aussi que le Président d`un grand pays européen, un pays qui est notre ami, a pu connaître la vie de notre République et de notre peuple. Encore parce que Léonid Koutchma vient pour la première fois en Azerbaidjan. De ce point de vue, sa visite dans notre République est un événement très important. Aujourd`hui on peut dire courageusement que cette visite approche de sa fin avec succès et avec des résultats positifs.

Il est naturel que nos relations bilatérales aient toujours fait l`objet de soins. Lors de nos entretiens une grande attention a été portée à l`échange d`opinions sur les processus qui sont en cours en Azerbaidjan et en Ukraine, surtout dans la recherche de voies d`un développement accru des relations entre nos pays dans tous les domaines. Nous avons abouti à certains résultats positifs. Les documents que nous avons signés en sont des preuves. Egalement, nous nous sommes accordés sur d`autres questions lors de nos négociations et nos rencontres, et nous avons chargé nos directions concernées de préparer les documents relatifs à signer à Kiev en Ukraine. A cet effet, Léonid Danilovitch Koutchma m`a invité pour une visite en Ukraine. Je pense que j`accepterai cette invitation. Il existe désormais une possibilité de préparer des documents juridiques pour déveloper, élargir et approfondir les relations entre nos pays. Ces relations seront développées lors de nos futures rencontres.

Il est très important pour nous d`avoir reçu des informations sur les expériences de changements menés en Ukraine. Ce que Léonid Danilovitch Koutchma a raconté lors de nos conversations et nos négociations est très important pour nous. Je pense que nous essaierons d`utiliser l`expérience de l`Ukraine pour la résolution des problèmes qui sont devant nous dans notre République. Il est aussi important que nous ayons réalisé que nos regards se superposent sur les questions de la situation dans le monde, de la situation des relations internationales, celle des organisations internationales dont nos pays sont membres, ainsi que sur certaines questions relatives à l`activité de la CEI dont l`Azerbaidjan et l`Ukraine sont membres. Il est aussi très important que l`Ukraine ait déclaré définitivement: "l`indépendance est le principe inébranlable de son régime d`Etat et de sa politique d`Etat".

L`intégrité territoriale et l`inviolabilité des frontières de chaque pays sont des principes inébranlables du droit international. Nos pays respectent ces principes irrévocablement. La convergence complète de nos vues à l`égard de ces principes essentiels est très important pour nous.

Lors de ces négociations, nous avons condamné de la même manière le séparatisme quel qu`il soit. Quand nos Etats se heurtent à ces phénomènes à l`intérieur de leur pays ou dans les autres pays, alors l`importance de cette position est aussi importante pour nous. Nous avons condamné et nous condamnons le séparatisme. J`ai approuvé la déclaration de Léonid Danilovitch à ce propos.

Nous avons partagé sans divergence l`opinion que nous avons de grandes possibilités d`élargir davantage nos relations économiques, et, sur la base des liens existants, d`en créer de nouvelles, ainsi que de créer des relations de communication alternative. Il en existe la possibilité. J`espère que notre attitude principale envers ce problème trouvera son reflet dans l`activité des directions relatives de nos pays. Nous pouvons souhaiter et organiser des travaux communs à propos de ces questions.

Il existe de nombreuses possibilités de développer plus les relations dans les domaines de la science, de l`éducation, de la culture. Ces relations ont toujours contribué au profit à nos peuples. Je veux souligner particulièrement que l`Azerbaidjan a toujours tiré avantage des directions scientifiques et des écoles supérieures de l`Ukraine. En Azerbaidjan, il y a de nombreux savants, des professionnels d`excellence qui ont fait leur études et ont été formés dans les instituts de recherche de l`Ukraine. Ils gardent des contacts avec leur collègues. Nous avons la possibilité de règler ces contacts sur la base de nouveaux principes et de les stimuler à se développer davantage. Nos cultures ont toujours été un pont pour renforcer l`amitié qui existe entre les peuples ukrainien et azerbaidjanais.

Pendant ces jours-là, nous nous sommes souvenus des exemples et des faits concrets qui réunissent les cultures de nos pays. A mon avis, maintenant, par ces échanges de vues nous avons fait savoir encore une fois que nous ressentions une aspiration au développement de ces relations. Nos organisations de créateurs, nos hommes de littérature, de culture ont gagné la possibilité de profiter de cette condition.

En tant que grand pays d`Europe, l`Ukraine avance par le chemin des changements sérieux sur la base des relations de marché, prend des mesures importants pour renforcer son Etat et son indépendance. L`Ukraine est un partenaire très important pour nous. Nous l`apprécions beaucoup et faisons tout notre possible pour l`approfondissement et le développement de nos relations.

En un mot, la visite de deux jours de Léonid Danilovitch Koutchma en Azerbaidjan est un événement très important et s`achève sur des résultats positifs. Léonid Danilovitch, je vous sais gré de votre visite et j`espère que nos relations personnelles se développeront et continueront dans le sens de l`approfondissement et du développement accru des relations entre nos Etats indépendants et nos peuples. Je vous remercie pour votre attention.

 

Questions: J`ai deux questions. Ma première question concerne les possibilités de la CEI et des pays membres de la CEI de prévenir les conflits régionaux. Ma deuxième question: quelle est la capacité de l`Ukraine d`apporter son aide à la résolution du conflit du Haut-Karabagh, lequel est le conflit le plus sanglant dans l`espace de CEI?

L.Koutchma: Je l`ai dit lors des négociations. Je trouve qu`en tous cas la CEI a un avenir. Mais à une condition imminente, que l`avis de chacune des parties soit prise en considération. Si on avait pris en considération l`avis de chacune des parties, il n`y aurait pas de tels conflits. Dommage que ce conflit ait été entamé depuis l`époque de l`Union Soviétique. Mais je dis en mon nom que le niveau du conflit et le niveau de l`activité de tous les membres de CEI, et aussi celle de la Russie, n`est pas à la hauteur de la situation existante. C`est pourquoi la tâche, et aussi la tâche de l`Ukraine est de présenter la situation aux membres de CEI.

Quant au rôle de l`Ukraine dans la solution de ce conflit, il n`est pas à la hauteur à nos possibilités. Dans les jours qui viennent nous nous adresserons à l`OSCE pour que le groupe de Minsk présente des initiatives. Nous sommes prêts à envoyer nos casques bleues dans forces des observateurs militaires et dans les forces de la paix sous l`égide de l`OSCE, et à participer plus activement.

Question: Ma question est adressée aux deux Présidents. Lors de ces négociations, du pétrole ou d`une autre question, quelle a été la questions principale?

L. Koutchma: Bien sûr, le problème du transport de l`énergie est le problème numéro un pour l`Ukraine. Vous comprennez très bien que cette question est la question de l`indépendance, non seulement de l`Ukraine, mais de tous les pays. Les complexes pétroliers et gaziers de l`Ukraine et de l`Azerbaidjan ont une histoire antique et ils sont liés à un tel point par leur relations de production que l`existence normale future de ces complexes, comme je l`ai compris lors de la rencontre avec les pétroliers hier, est en faveur de l`Ukraine et de l`Azerbaidjan. L`Ukraine est prête à participer avec toutes ses possibilités à une solution négociée et sur une base constructive de ce problème.

H.Aliyev: Je partage complétement ce que vient de dire Léonid Danilovitch. Mais il est dificile de choisir et présenter un problème comme le seul problème, le problème essentiel. Il y a tant de problèmes qu`ils ont tous une grande importance. Mais le problème que Léonnid Koutchma vient de souligner, bien sûr, est le problème le plus important. Outre cela il y a de nombreuses autres questions. Nous les avons discutées pour élargir nos relations économiques. Nous en avons déjà parlé. En effet, les documents que nous avons signés en parlent.

L.Koutchma: Je ne peux qu`ajouter que le pétrole et les produits pétroliers sont aussi importants pour l`Ukraine que le pain et le blé de l`Ukraine le sont pour le pain de l`Azerbaidjan. Nous avons réussi à trouver une compréhension mutuelle.

Question: Ma question est destinée à Monsieur Koutchma. Vous avez répété souvent à Bakou que l`Ukraine et l`Azerbaidjan sont les partenaires de la CEI. Au terme de vos entretiens, sur quelles questions de la politique de CEI peut-on attendre que l`Azerbaidjan et l`Ukraine prennent une position semblable?

L.Koutchma: La réponse est très simple. Nous participons de la même position sur toutes les questions de CEI.

H.Aliyev: Je partage complètement cette réponse.

Questions: Honorables présidents, je voudrais revenir sur les questions économiques. Pour trouver une solution aux problèmes existants, quelles questions avez-vous soulevées et combien de temps faudra-t-il pour les résoudre?

H.Aliyev: Nous avons examiné plusieurs propositions relatives à ces problèmes. Mais, pour nous, le plus important est que la partie de la frontière de l`Azerbaidjan et de la Russie qui traverse le territoire du Daghestan soit ouverte. Comme vous le savez, cette frontière a été fermée quand les événements ont commencé en Tchétchénie. En réalité, la frontière avait été fermée comme voie de communication et de transport beaucoup plus tôt. Parce que la situation en Tchétchénie était plus compliquée, même avant le commencement des opérations millitaires. Les trains, ou n`arrivaient pas passer ou passaient avec de grandes difficultés. Pour nous, pour les relations entre l`Ukraine et l`Azerbaidjan, en général, pour les relations avec le nord de notre continent, ainsi que pour accéder en Europe le moyen de transport essentiel est le chemin de fer.

C`est pourquoi nous avons examiné les questions relatives aux mesures d`ouverture de la frontière et du fonctionnement normal de la grande voie de chemin de fer. Il est vrai, ceci dépend plutôt de la Russie. Vous savez que j`ai mené à maintes prises des négociations avec les responsables de la Russie, ainsi qu`avec le président Boris Yeltsine, le premier ministre Victor Tchernomyrdine et d`autres dirigeants russes. Mes dernières rencontres et négociations ont eu lieu lors de la session de la CEI, au mois de mai à Minsk. Mais les promesses n`avaient pas encore été mises en oeuvre. Nous n`avons pas la possibilité d`utilise librement cette grande voie de chemin de fer.

Mais nous avons examiné les autres variantes. Par exemple: transporter les charges à travers la Géorgie, de là à la mer Noire, ensuite pour sortir vers l`Ukraine, l`Azerbaidjan, l`Ukraine et la Géorgie font la proposition de créer une société commune, une "holding" de transport. Il existe un projet très attrayant pour prolonger cette ligne en traversant la mer Caspienne vers l`Est, vers le Turkmenistan et évidemment, de là en Ouzbekistan, au Kazakhstan et vers d`autres pays de l`orient. Il est vrai, il existe d`autres variantes. Mais ces variantes doivent être examinées attentivement du point de vue de leur rentabilité économique, de la sécurité et du consentement de chacun des pays qui vont participer à la réalisation de ce projet. Il est naturel de recueillir le consentement de chacun des pays qui participeront à la mise en oeuvre de ce projet. Maintenant, nous les étudions et les préparons. Je crois que nous trouverons des issues à ce blocus difficile des voie de transport.

L.Koutchma: Je suis d`accord avec l`avis exprimé par Heydar Aliyev. Oui, il se pose vraiment des questions stratégiques d`aujourd`hui et de demain. C`est pourquoi nous avons examiné les perspectives à long terme, le problème du pétrole et du gaz. Ce sont des questions stratégiques et il faut les discuter aujourd`hui.

Question: Léonid Danilovitch, vous avez dit que vous iriez de Bakou à Erevan. Avez-vous l`intention de mener un partenariat au même niveau comme avec l`Azerbaidjan?

L. Koutchma: L`Ukraine est prêt à coopérer avec tous les pays sur une base d`égal à égal et du point de vue de notre intérêt réciproque.

Question: Léonid Danilovitch, comment allez-vous résoudre le problème des tatars de Crimée?

L.Koutchma: Nous avons discuté cette question avec Heydar Aliyevitch hier. L`Ukraine s`est adressé à la CEI. Je me suis adressé à Boris Nicolayevitch Eltsine par une lettre personnelle pour lui dire qu`il faut examiner cette question au niveau de la CEI. Parce que ce n`est pas seulement le problème de l`Ukraine. Dommage que cela ne concerne pas directement l`Ukraine en tant qu`Etat. Mais aujourd`hui l`Ukraine est restée seule avec 270 mille Tatars de Crimée. Ils vivent peut être dans de meilleures conditions, en comparaison avec les refugiés azerbaidjanais. L`Ukraine fait tout son possible. Mais je suis de cette opinion que la Russie qui s`est réclamé l`héritier juridique de l`Union Soviétique, ainsi que l`Ouzbekistan et le Kazakhstan, doivent apporter plus ou moins leur contribution du point de vue moral à la solution de ce problème.

Question: Léonid Danilovitch, l`Ukraine participera-t-elle à l`exploitation de nouveaux gisements de pétrole en Azerbaidjan?

L.Koutchma: Nous avons discuté de ce problème et nous sommes prêts à participer en fonction de nos possibilités et avec les modes et les méthodes qui existent en Ukraine. D`un autre côté, nous avons proposé à la partie azerbaidjanaise qu`elle participe à l`exploitation des gisements de pétrole de l`Ukraine et surtout ceux de la mer Noire.

H.Aliyev: Nous sommes intéressés à ce que l`Ukraine participe à l`exploitation des gisements azerbaidjanais "on shore" et "off shore", ainsi qu`aux gisements du secteur azerbaidjanais de la mer Caspienne. De nombreuses sociétés pétrolières internationales s`adressent à nous. Nous avons quelques gisements qui offrent des perspectives. L`Ukraine qui ressent un besoin de transport d`énergie, évidemment, veut pocéder des sources pour recevoir ces transports. Nous avons proposé à l`Ukraine une telle possibilité.

L. Koutchma: A l`époque de l`Union Soviétique, un très grand potentiel a été créé dans l`industrie pétrolière et gazière, des tuyaux jusqu`aux équipements rares, les stations de compression, les pompes et d`autres installations.

Question: Honorable Heydar Aliyevitch, je voudrais entendre la réponse à cette question: Comme on le sait, la Russie est un médiateur pour la résolution du conflit de Haut-Karabagh. Comment jugez-vous son rôle dans cette question? La question est pour le Président Léonid Koutchma, comment jugez-vous un tel fait que tant de temps a été perdu, mais l`Ukraine n`a pas encore son ambassade en Azerbaidjan?

H.Aliyev: Il y a plusieurs années que la Russie joue le rôle de médiateur pour trouver une solution au conflit arméno-azerbaidjanais. Si nous parlons de l`histoire de ce conflit, nous pouvons voir qu`il a été engagé à l`époque de l`Union Soviétique, depuis 1988. Aujourd`hui, je trouve nécessaire d`informer encore une fois qu`à cette époque-là la direction de l`Union Soviétique possédait toutes les possibilités de prévenir l`avènement de ce conflit, la mise en place à tel point de la confrontation entre les peuples de l`Arménie et de l`Azerbaidjan. Nos peuples ont vécu au cours des siècles dans le même espace géographique, dans le voisinage l`un de l`autre. Au cours de toute l`histoire, à la plupart des époques, nos peuples avaient vécu dans l`amitié, dans la sérénité et la compréhension mutuelle. Il est vrai, dans le passé, il y eut des conflits. Mais tout au long de leur histoire il n`y a jamis eu un tel conflit si sanglant ni durable. Ce conflit est advenu à l`époque de l`Union Soviétique et aujourd`hui je veux dire que ce sont les dirigeants de l`URSS qui sont fautifs dans le développement du séparatisme, qui s`est étendu dans l`espace de l`Union Soviétique, dans les autres pays, ainsi que dans d`autres coins de la Terre.

C`est pourquoi, si nous parlons de médiation, une médiation s`est exercée aussi autrefois, mais cette médiation était unilatérale et fut un échec retentissant. Ces dernières années, la Russie s`est introduite dans la médiation. Dans certains cas nous sentons qu`elle joue un rôle positif. Nous nourrissons de l`espoir envers la Russie. J`ai dit à maintes prises et je dis aujourd`hui que la clé de la solution de cette question est entre les mains de la Russie. La Russie est capable de la résoudre. En tenant compte que la Russie est l`heritier juridique de l`Union Soviétique, il lui revient de résoudre le conflit du Haut-Karabagh, de prendre des mesures efficaces pour mettre un terme à cette guerre sanglante. C`est pourquoi nous croyons au rôle de la Russie.

Ces derniers temps, la Russie joue un rôle de médiateur dans le cadre du groupe de Minsk, de l`OSCE. Vous savez qu`après le sommet de Budapest des chefs d`Etat, au mois de décembre 1994, le groupe de Minsk a été réorganisé et que maintenant il a deux co-présidents. Actuellement les co-présidents sont la Russie et la Finlande. Ils prennent ensemble des meusres. Malgré tout, je trouve que la Russie joue un rôle très important. J`espère et j`espererai que la Russie jouera son rôle historique dans la résolution de ce conflit, pour le rétablissement de la paix dans notre région.

L.Koutchma: Pourquoi l`Ukraine n`a-t-elle pas ouvert son ambassade à Bakou? Ce n`est pas 1-0 en faveur de l`Ukraine. C`est pourquoi aujourd`hui nous l`avons fait. Le score sera 1-1.

H.Aliyev: Non, ce sera 0-0. Parce que cela concerne aussi l`Azerbaidjan. On voit que nous sommes en retard au même niveau. Aujourd`hui les Présidents ont signé les documents et se sont engagés à ouvrir les ambassades dans nos pays.

Merci

Journal "Azerbaidjan", le 29 juillet 1995

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